J-25 : Néapoli Lendemain matin, nos malheurs de
J-25 : Néapoli
Lendemain matin, nos malheurs de la veille sont oubliés, petit-déj sur la plage, qui entre parenthèse n'est pas terrible, mais toujours agréable de commencer la journée dans ses conditions !
Direction Néapoli, à 40km de Monemvassia, par une route très très sympathique.
D'un côté, le bleu profond de la mer, de l'autre des nuées d'oliviers dans les terres arides de la région de la Laconie
Le vent dans les cheveux, Eddie Vedder dans les oreilles, une route en corniche qui a chaque lacet nous laisse découvrir des plages aux eaux limpides... Il nous semble qu'on n'a jamais autant apprécié. Dans ces conditions, on veut bien conduire pendant des heures.
L'appel de l'eau est trop fort : 4 plages dans la journée juste pour profiter de cette eau tout droit sortie de cartes postales.
Dont une de sable gris. Pas extraordinaire en ce qui concerne la plage. Par contre, rien à redire sur l'eau turquoise et chaude à souhait.
Par contre, aucune profondeur ! Faut pas avoir peur de marcher pour avoir de l'eau jusqu'en haut !
Tellement bon le sable gris que Pericou s'y roule dedans (moi, nan, ça me dit pas plus que ça bizarrement). Le bain en suivant n'est pas du luxe... il y court même !
Seuls au monde comme d'hab !
Tiens on commence à en avoir un peu marre de cette plage, on migre vers une autre. Un des plus belle de Grèce, et même de toute la méditerranée y parait. Rien que ça ! C'est vrai que la couleur de l'eau est à couper le souffle, mais bon on a vu mieux, ne serait ce qu'en Corse...
Petit coin de paradis, mais le hic c’est qu’on ne pourra pas y rester plus d’1/2 heure, à cause du vent. Intenable, on bouffe du sable de tous les côtés et on se fait fouetter par les grains de sable balayés par le vent. Dommage, impossible de pique-niquer par ici…
C'est sûr on est mieux dans l'eau que sur la plage
Nous repartons donc et en chemin, on vole des oranges directement sur les arbres. Oui, on sait c’est pas bien du tout, ça va ! Pour notre défense, premièrement on crève de soif et deuxièmement il faut bien avoir conscience que des orangers en Grèce y’en a à la pelle. Vraiment à eux seuls ils pourraient fournir toute l’Europe j’suis sûre. Ça fait 4 jours qu’on en voit de tous les côtés sur les routes. Ben aujourd’hui on craque ! Trop tentant !
Bouuuuuuuuuuuuuuuuuh sur nous…
On arrive à Githio, petit tour à la plage, ça fait au moins 1h30 qu’on ne s’est pas baignés. Puis, on installe notre tente dans un camping. Cette fois on a trop besoin d’une douche, on a du sable jusque dans les trous nez ! Après la douche, 2ème p’tit plaisir, un méga énorme super jus d’orange qui déchire fait avec les oranges (volées, mais ça ne nous gâche pas notre plaisir pour autant). Rien à voir avec nos pauvres oranges toutes défraichies sans goût. On se régale, dommage qu’on n’est pas de frigo, ça serait encore meilleur !
Si c’est pas un homme heureux ça...