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Str & Pericou
1 juin 2010

Mardi 13 avril : Et là c’est le drame...

Les faits :

17h : aussi improbable que cela puisse paraître, alors que nous roulons sur une 2*3 voies asphaltée en direction de Campo Carabobo (Venezuela), un méchant caillou envoyé par un camion de l’autre côté da la route, fait fi du terre-plein central et vient lourdement s’échouer sur notre pare-brise, nous offrant un sacré impact ! Alors que nous avons parcouru tant de km sur des routes de pierres et qu’il ne s’est jamais rien passé, c’est ici, sur cette route toute lisse que cela arrive. Evidemment, on peste. Pas de « car glass répare, car glass remplace » ici ! Ca sera un signe…

21h : quelques kilomètres après avoir passé Valencia, nous décidons de passer la nuit dans une station service malgré le fait que nous devons payer. Nous avons toujours refusé mais cette fois-ci, dans l’idée de se rendre la vie un peu plus facile (on ne voit pas du tout où dormir ailleurs par ici), nous payons. Comme d’hab, pâtes du soir puis bouquinage à l’arrière avant de trouver le sommeil. Quand soudain, Venturette se met à vibrer, et dans un bruit fracassant, nous comprenons que notre petite Venturette vient de se faire littéralement défoncer… Pierrick sors à toute trombe pour arrêter le camionneur qui allait se barrer comme un voleur.

Bilan des dégâts :

- Pare-brise à changer,

- L’aile avant à changer

- Le capot légèrement abîmé

- Le clignotant cassé

- Le pare-choc éraflé

Grosse crise de nerf pour nous deux. Depuis notre arrivée en Amérique du Sud, on ne voit que peu de Venturette, et on se doute que faire les réparations ne vont pas être aussi aisées que ça. On ne trouvera jamais les pièces. Les gens sur place essayent de nous rassurer : « Chevrolet, mais y’en a partout, pas de problème, dans 3 jours max vous reprendrez la route… » Le problème c’est qu’ils n’en savent rien !

9 mois et demi de voyage et 52000 km sans encombre. Il aura fallu attendre le Venezuela et ces conducteurs fous pour avoir notre premier accident. Après avoir un mauvais pressentiment dès notre entrée dans le pays, une série de malchance s’est abattue sur nous jusqu'à arriver à ce qu’on le redoute le pire.

Les interminables étapes vers une solution…

Etape 1 : Reporter l’accident auprès des autorités compétentes ou PAS

Tout de suite, la police venue constater l’accident (arrivée sur place 2h après l’incident alors que le bureau le plus proche est à moins de 2km) nous met dans le bain : « Ici c’est différent, tout est beaucoup plus lent… ». Les Vénézuéliens sont très forts pour klaxonner et crier derrières les vitres teintés de leur voiture, par contre une fois sortis, ils sont complètements soumis, incapables de lever la voix pour faire entendre leur mécontentement. Mais nous on va gueuler, je vous le dis !

Jusqu’à minuit, on sera devant le poste pour comprendre les procédures. Mais il faudra attendre le lendemain matin pour montrer la voiture à un expert (que nous devons payer nous même…) qui va évaluer une première fois les dégâts. Déjà ça commence mal, l’idée de devoir payer alors que nous ne sommes nullement en tord ne nous enchante guère… Nouvelle surprise, il faut passer par la banque (ahhhhhhhh, les banques voir plus loin…) pour faire un dépôt- un nouveau, sur le compte de la police afin qu’ils nous éditent notre dossier ! Zen restons zen… Mais attention, pas aussi simple pour le récupérer, il faut dans un premier temps que la personne ayant constaté l’accident la veille, le dépose au bureau central à Valencia. Il leur faudra 3 jours, en  reportant de demi-journée en demi-journée, ce qui nous vaudra 7 allers retours pour rien. Manque d’efficacité, nous croyons plutôt à de la mauvaise volonté dans le but de pourrir la vie des GRINGOS qu’ils croient que nous sommes. Ils nous jettent aussi du commissariat sous prétexte que nous sommes en short…

Etape 2 : harceler l’assurance pour obtenir un dédommagement

Les choses se compliquent. La bonne nouvelle c’est qu’il est clair que c’est le camionneur qui est en tord. La mauvaise c’est que nous sommes étrangers et que traiter avec des touristes ça ne leur est apparemment jamais arrivé. Panique dans les bureaux…

Ensuite, vient le problème de notre assurance auto. Est-ce qu’on en a une ? Réponse NON (pas Vénézuélienne). Pourquoi ? Parce que le gars de la DOUANE nous a dit que ce n’était pas obligatoire. La blague ? Ben OUI C’EST OBLIGATOIRE !!! Le problème : même si le camionneur est en tord, l’assurance refuse d’indemnisé les conducteurs non assurés. Alors on joue sur les mots, car eux ce qu’ils veulent c’est une preuve que nous avons une responsabilité civile AUTO. Une responsabilité civile, nous en avons une par notre assurance internationale, mais pas AUTO. On leur colle sous le nez un doc de notre assurance voyage en Français, sur lequel ils peuvent lire le terme « RESPONSABILITE CIVILE » (encore une chance que ça ressemble à l’espagnol) et ça passe. Le dossier est approuvé mais ce batard de camionneur n’a pas reporté l’accident. Il faut aussi attendre que l’expert de l’assurance estime les dommages (on se demande pourquoi on a payé le 1er ?!). Tout cela fait, il faut envoyer notre dossier à Caracas pour qu’eux évaluent le cout des réparations. Nous craignons une sous évaluation considérable liée au fait qu’ils ne prendront surement pas en compte le cout d’envoi monstrueux des pièces venues des USA. Imaginer un pare-brise… Nous attendons une semaine, rien n’avance.

Etape 3 : en parallèle, faire le tour des garagistes et vendeurs de pare-brises.

Ici nous irons de faux espoirs en désillusions…

- Après avoir fait le tour des vendeurs de pare-brises dans la ville de Valencia (2millions d’habitants) sans succès, on nous annonce qu’un vendeur l’a à Caracas. Sans hésiter, même si Caracas ça fait peur et que c’est à 3h de route, on est prêt à foncer. Ah ben non, en fait, le pare-brise qu’il a … est CASSÉ !!! Pourquoi il nous le propose alors ? Il est con ou quoi ?! Heureusement, nous n’avions pas fait le déplacement.

- On insiste et continue à chercher sur Valencia, et là, contre toute attente, y’en a un qui nous sort que oui, il l’a ! Ah, non en fait, il s’est trompé de modèle… Sans commentaire.

On nous parle alors de la possibilité de faire un pare-brise acrylique. Solution temporaire qui pourrait durer 6 mois, puis en fait 1 mois, puis non 1 semaine, puis non ce n’est pas possible. Dégouttés, de chez dégouttés au moins cela nous aurait permis de sortir de ce pays à la con.

- Alors, on ne lâche pas l’affaire et on nous parle maintenant d’adaptation à partir d’un autre modèle de pare-brises. Ben oui parfait ça ! Mais là, après 1 h à essayer tous les modèles possibles et imaginaux (y compris bus et camion), on nous annonce avec la plus grande indifférence un truc qui signifie : QUE NOUS AVONS LE PARE-BRISE LE PLUS GRAND DU MONDE ! C’EST PAS POSSIBLE ! QU’EST-CE QU’ON A FAIT AU BON DIEU ?!

- On creuse quand même cette option, et décidons de nous rendre chez celui dont tout le monde parle, le ROI DU PAREBRISE : « FATIMA ». On n’y croit pas vraiment, on fait bien, car en 2 secondes il nous jette !

- On en trouve un autre qui accepte de venir avec nous dans une sorte de hangar, genre de foire fouille du pare-brise. Trouver NOTRE modèle de pare-brise est impossible, on en est sur, reste à voir pour l’adaptation. Sachant que si on ne trouve pas là, il n’y aura plus d’espoir. Au bout de 2h et x modèles, il y en a possiblement un, qui pourrait convenir si on élude le fait :

      . Qu’il lui manque 7cm en bas

      . Qu’il n’a pas la bonne forme et qu’ils espèrent compenser ça avec un max de joint ?!

      . Que ces chiens ont bien compris qu’on été désespérés et qu’ils nous font payer ce travail de vauriens les yeux de la tête

- Un dernier nous assure qu’il nous trouve notre modèle pour dans 10 jours. Quoi, où, quand, comment ? EN COLOMBIE BIEN SUR ! Mais bon, c’est le beauf du frère du cousin de Juanito… Difficile de compter là-dessus.

Alors que depuis 4 jours, on broie du noir pitoyablement installés dans la food court d’un centre commercial où on n’a même pas internet, juste la clim, on nous aborde. On explique notre situation, on nous évoque les casses. Sans trop d’espoir vu que notre voiture ne circule pas par ici. Pourtant le gars nous assure que oui, on peut y trouver notre pare-brise. Sceptique on prend les coordonnées, sans suite…

- Enfin, comme une oasis en plein désert alors que nous roulons dans la ville à la recherche de nouveaux vendeurs, nous la croisons ! QUI ? UNE CHEVROLET VENTURE. Ni une ni deux, nous nous lançons dans une course poursuite dans les rues embouteillées de Valencia avec l’idée d’arrêter le gars et de lui demander où il fait entretenir sa voiture. Un peu surpris et surtout apeuré aux 1ers abords, il nous annoncera un peu confus que la voiture a été achetée aux USA et que c’est son frère à Miami qui lui envoie ou amène les pièces. Et meeeeeeeeeeeerde !

Voila, après une semaine de recherches nous sommes toujours à la case départ.

A bout de nerf, on remet cette fois-ci notre voyage en question et réfléchissons à une fin possible. Et oui, notre résilience à ses limites. C’est trop con, notre voiture est en parfait état mécanique et à cause d’un camionneur aveugle, on est bloqué. Vraiment nous avons le moral plus bas que terre. C’est RAGEANT tout ça pour un simple pare-brise cassé. Chaque matin, on croit à un cauchemar. Le pire c’est qu’on serait dans n’importe quel autre pays, on nous en fabriquerait un nouveau en 2 temps 3 mouvements. Alors résignés, on se prépare à admettre que c’est la fin. Difficile à avaler et pas aussi évident que ça, il ne nous suffit pas de prendre l’avion et dire bye bye. On ne peut pas abandonner la voiture légalement comme ça. Il faut la faire importer dans le pays et pour cela payer des taxes qui s’élèvent à la moitié de la valeur actuelle du véhicule. Sauf que ici, notre voiture ne vaut pas 2000$ comme au Canada, mais 15000$ (pour info nous l’avons acheté 4000$ )!!! Si si, la surcote des véhicules au Venezuela est inimaginable. On est totalement abattu. Non seulement notre voyage s’arrêterait là (alors que nous nous sommes fait suer à faire traverser la voiture et que nous avons payé une certaine somme pour cela), dans ces conditions lamentables, et en plus il nous faudrait payer plus que nous l’avons acheté pour l’ABANDONNER !!! Comme vous pouvez l’imaginer, nous passons vraiment de sales moments. Très amers (vous le sentez non ?) on en veut à la terre entière.

Etape 4 : arriver à une entente avec l’assurance.

Pas de solution pour la voiture, mais au moins nous avons des devis. Et même si nous n’avons encore aucune idée de comment on va se tirer de là, on est bien décidé à extirper le maximum de l’assurance. Alors, vu qu’à Caracas rien ne bouge, on prend les choses en main. Fini de rigoler, on demande à ne traiter qu’avec un chef  à partir de maintenant. On leur amène nous même des faux devis que quelques garagistes ont bien voulu nous faire, en prenant en compte les frais d’importation fictifs (vu que réellement l’importation des pièces est impossible). Incroyable, mais l’assurance accepte les devis sans plus de vérification. Bien sur, ils prendront le plus faible des 3. Restent à savoir COMBIEN ET COMMENT ils comptent nous rembourser.

COMBIEN : un pourcentage, elle ne prendra en charge que le tiers du quart de la moitié selon un calcul des plus folkloriques déterminé on ne sait pas trop comment. Genre 50% sans compter la main d’œuvre. Allez c’est toujours mieux que rien.

COMMENT : sous un délai de 30 JOURS OUVRABLES par chèque!!! TOUT EST TRES LENT ICI. Je crois que ca ne va pas être possible Monsieur. Pourquoi ? Parce que nous devons sortir du pays AVEC la voiture dans 3 semaines, notre VISA expire.

On demande donc à se faire envoyer le chèque. Impossible aussi pour 2 raisons

1-Le service de courrier est quasiment inexistant dans ce pays. SI SI ON VOUS JURE. De toute façon, le concept de l’envoyer en France ou au Québec les dépassent. Même à l’ambassade de France, c’est trop leur demander.

2-Le chèque sera émis en Bolivars Vénézuéliens, et accrochez vous bien, c’est une des rares monnaies non exportables ! Après confirmation auprès de nos banques françaises et québécoises (enfin surtout française, trop complexe pour le Québec), le chèque sera effectivement REJETÉ. Et oui, impossible de changer des BOLIVARS en $ ou même en euros, roupies ou tout ce que vous voulez. La question : comment font les Vénézuéliens qui veulent voyager ??? Ben, ils ne voyagent pas. Ils sont prisonniers dans leur pays ! Non, sans rire, on nous dit qu’ils peuvent demander une autorisation spéciale au gouvernement dans de rares cas… ON HA-LLU-CI-NE. Comment ce genre de choses peut exister ?!

Donc non seulement, nous avons eu cet accident dans le seul pays d’Amérique du Sud où ils sont incapables de fabriquer quoique ce soit (tout est importé de Colombie), mais en plus on ne peut rien faire avec leur monnaie.

Plus d’autres choix que de faire pression pour avoir le chèque dans les plus brefs délais et pouvoir l’échanger dans une banque ici contre du liquide. 6750 bolivars, soit 1300$ (enfin plus que 900$ avec leur double taux de change à la con, punaise ce qu’on peut être dégouttés), une belle somme, on ne va pas partir sans. Le responsable comprend notre situation et promet d’accélérer les choses (on passe tous les jours depuis 10 jours, on commence à les saouler). Il nous garantit le chèque sous 8 jours ! Affaire conclue.

Etape 5 : attendre que le chèque tombe du ciel et surtout trouver une solution pour Venturette.

C’est bien beau l’argent, mais il n’empêche que nous n’avons toujours pas de pare-brise. Nous sommes dans l’impasse. Désespérés et à court d’idée, nous nous lançons dans un interminable mail à CHEVROLET pour leur expliquer notre voyage et notre situation actuelle et voir s’ils peuvent faire quelque chose. On explique aussi notre situation aux autres voyageurs et c’est finalement de Véronique et Bruno que nous tiendrons notre solution. Ils sont en Colombie, ont rencontré des français expatriés dont l’un a un magasin de meubles qui se trouve juste à coté d’un fabricant de verre trempé. ET NON, il n’a pas notre pare-brise MAIS il peut nous le fabriquer sur mesure ET en plus, il est à 4km de la frontière. Encore une fois, nous croyons à un faux espoir… Il se trompe de voiture, croit que nous avons une fenêtre de cassée ou veut nous entuber. Mais non, il  nous fait un devis, 4 fois moins cher qu’au Venezuela qui plus est.

Seul détail qui tue : nous sommes à 15h de route de la frontière Colombienne…

Etape 6 : trouver un moyen d’aller en Colombie avec un pare-brise défoncé ET encaisser le chèque qui est ARRIVÉ, avec même un peu d’avance.

Yaouhhhhhhhhhhhh ! Nous avons le chèque dans la main !!! Nous filons vers la banque la plus proche, dans laquelle nous avons pris soin de confirmer au préalablement que nous pourrons échanger CE chèque contre du liquide. Juste une parenthèse sur les banques au Venezuela-il y aurait tellement à dire sur ce pays, qui est fascinant (pas dans le bon sens du terme) sur son manque de fonctionnement. Donc, en France quand il faut aller à la Caisse d’Epargne on traine la patte parce qu’on sait très bien qu’il y aura un max de monde (surtout les vieux qui n’ont rien à foutre de leur semaine et choisissent le samedi matin - le seul moment où les gens qui travaillent peuvent se déplacer, pour retirer leur 500 euros sur leur livret A), ie une 1/2h de queue. Ben ici, c’est la même chose sauf que les gens attendent la journée entière. Les plus courageux arrivent plusieurs heures avant l’ouverture, comme pour les soldes, se marchent dessus quand les portes s’ouvrent. C’est ce que nous ferons et comme nous ne sommes pas mauvais en sprint, nous n’attendrons que 1h. C’est inimaginable, les queues peuvent s’étendre sur les trottoirs sur 800. Pauvres gens…

Mais voila, aujourd’hui, ils ne veulent pas nous échanger notre chèque et nous renvoient dans une autre.

Fumant de colère, nous y allant. Pierrick me dépose le temps de se garer. Grave erreur ! NOUVELLE REGLE : NE JAMAIS, AU GRAND JAMAIS LAISSER PIERRICK TOUT SEUL !!!!

Je commence donc une nouvelle queue, mais Pierrick met du temps à me rejoindre, trop de temps… Il se passe quelque chose. Il arrive au bout de 20 min. Un policier l’a arrêté, un taré parano qui l’a pris pour un terroriste, trafiquant ou je ne sais quoi. Alors qu’il est en train de manœuvrer, Il lui hurle dessus, main sur son arme, lui ordonnant de descendre du véhicule, de s’en éloigner et de lui présenter les papiers. Mais voila, Pierrick lui répond qu’il ne les a pas (croyant que c’est moi qui les ai). Ca n’arrange pas son cas, le gars se croit dans un film et est prêt a dégainé. Pierrick essaye d’expliquer que c’est sa femme dans la banque à coté qui a tous les papiers, mais notre Walker Texas Ranger ne semble pas croire que Pierrick ait une femme. Heureusement, Pierrick vérifie et trouve les papiers. OUFFF, le survolté le laisse partir.

Je reprends l’histoire de la banque maintenant. Je vous JURE, j’invente rien - pas besoin, (au contraire, j’omets des choses pour ne pas rendre le récit plus pompeux qu’il ne l’est déjà). Pierrick prend donc ma relève dans la queue pendant que je demande au vigil si, ici le chèque sera accepté. Devinez quoi, pas possible non plus, montant trop élevé !!! On va craquer, je vous le dis…

On part donc une 3ème fois vers une nouvelle banque. Nouvelle queue mais on y arrivera, on ressort avec plein de liquide dans les poches. YES YES YES !

Par contre, pas de solution miracle pour rejoindre la terre Colombienne où nous pourrons offrir à Venturette le plus beau des pare-brises. Il va falloir conduire, 15h, avec un parebrise cassé. Nous récupérons notre phare à réparer et prenons cette interminable route… Après 3 semaines d’enfer, les galères ne feront que commencer…

La suite au prochain épisode… j’en vois certains s’endormir.

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Commentaires
M
Encouragez-vous, allez. J'espère que son séjour en Colombie soit plus agréable et ne vous donne plus de problèmes. Je suis colombien et actualemente je vis au Quebec et il fait peu j'ai découvert son blog, très intéressant et amusant à la fois. pourvu que vous pouvez trouver le pare-brise là-bas. Bonne chance!
N
wouahou, ca fais peur, je suis sur qu'il y a de moins en moins de gens qui vous disent que vous avez de la chance...je vous plains vraiment deja qu'en france les banque c'est pas drole mais alors la...<br /> allé bisous et n'hesitez pas a nous dire si vous etes bien en vie (comme il semble y avoir un leger decalage entre la vrai vie et tes post esther)
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