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Str & Pericou
6 juin 2010

Tous les 3 réunis !

Je reprends la suite de cet interminable récit – si c’est interminable à lire, imaginez en vrai !

28 avril : nous sommes de retour en Colombie. Sitôt la frontière passée, nous nous dirigeons directement vers le tailleur de verre trempé qui nous a promis d’offrir le plus beau des pare-brises à Venturette. Pas de mauvaise surprise cette fois-ci, il peut nous le faire dans la journée pour 200$ !

2Nous sommes seulement à 4km de la frontière, donc pas encore dans la ville de Cucuta, 10km plus loin. Nous ne pouvons donc pas visiter cette dernière pour tuer la journée. Nous décidons plutôt d’aller saluer le français qui tient la boutique de meubles juste à côté. C’est un peu grâce à lui que nous allons pouvoir continuer notre voyage. Alain nous accueille à bras ouverts. Il nous invite à déjeuner dans sa maison, que dis-je sa merveilleuse villa, ce qui nous permettra de rencontrer son adorable femme, Consuelo, colombienne. A 17h, nous récupérons notre voiture avec son nouveau pare-brise. Comme quoi ce n’était pas bien compliqué ?! On a même pu payer en Bolivars. REGLE pour la 1er étape.

Mais Venturette n’est pas pour autant prête à reprendre la route. Toujours une aile défoncée et un phare non fixé. Trop tard pour aujourd’hui, on verra ça demain.

1 Nous acceptons l’invitation d’Alain qui nous offre un toit pour la nuit. Nous sommes reçus comme des rois dans le plus grand des conforts : piscine privée, machine à laver, internet, repas préparés par la domestique et même un perroquet qui chante « Au clair de la lune » !

Le lendemain avant le garagiste, nous devons d’abord passer au bureau de la douane dans le centre de Cucuta pour retirer notre permis d’importation. On comptait régler ça en 30 min, on y passera la matinée. Les agents veulent une photo de notre numéro d’immatriculation (tiens donc ? c’est nouveau ça…). Le temps de trouver l’endroit où faire la photo et de l’imprimer que notre agent à disparu.

Le fils d’Alain nous emmène en début d’après midi chez un garagiste pour réparer nos problèmes de carrosserie. Là encore, impossible de trouver les nouvelles pièces. Les gars font un excellent travail. Notre aile était déchirée, on l’a retrouve le lendemain comme neuve.

Finalement, nous aurons passé 3 jours chez Alain et sa famille à qui nous devons beaucoup pour toute leur aide !

Samedi 1er mai, en ce beau jour de fête du travail, nous pouvons ENFIN reprendre le cours normal de notre voyage ! Nous quittons la villa d’Alain et Consuelo pour nous diriger vers celle d’u autre Français. Et oui, il y en a pas mal ici. Nous tournons le dos en même temps à la chaleur écrasante de Cucuta, et filons vers les montagnes de Pamplona.

3 2h petites heures de route nous suffiront pour monter à 2100m et rejoindre l’auberge de Philippe. Véronique et Bruno, qui nous ont donné le contact, y sont restés 3 semaines !  Nous ne comptons pas y rester autant – trop impatients de reprendre la route. Encore une fois, l’accueil est irréprochable. A peine arrivés, Philippe nous emmène dans sa 2 chevaux pour un tour des environs. Ancien routier, il a passé vint ans de sa vie alternant entre 6 mois de travail sur les routes d’Europe et 6 mois en Colombie pour rejoindre sa femme, professeur de français, et son fils. Jusqu’à une ou deux années, où il s’est définitivement installé à Pamplona pour y monter une auberge perchée dans les montagnes Colombiennes. Sans vouloir faire de but, le cadre est superbe, le climat optimal et l’accueil inégalable.

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3 jours au coin passionnants, au coin du feu, à écouter les histoires toutes plus folles les une que les autres de ce baroudeur transit. Un peu le même voyage que nous en Amérique du Sud, et tant d’autres plus incroyables les uns que les autres qui nous donneront bien des idées pour la suite. Nous partons aussi arpenter les reliefs environnants où les cultures sur les versants les plus abruptes sont omniprésentes.

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Sans oublier, le repas du dimanche où Alain (grand ami de Philippe) et sa famille nous rejoigne. Nous rencontrerons même un Palois (de Jurançon pour être exacte) qui a décidé de passer sa retraite ici. Le monde est petit !

8

Allez fini de se faire coucouner, il faut reprendre notre aventure. Ca nous fait même tout bizarre !

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Commentaires
J
Le nom de ce jurançonnais. Le monde étant si petit on ne sait jamais???
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