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Str & Pericou
31 juillet 2010

Let's try a little bit of surfing !

L'Équateur un petit pays qui a beaucoup a offrir, et qui mérite bien un 2ème message.

Donc, une journée de récupération avant d’aller nous attaquer à son voisin d’en face le Cotopaxi.

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On se croirait presque au Canada

A cause du temps exécrable nous y resterons 3 jours espérant toujours une légère amélioration pour aller toucher les neiges éternelles du volcan le plus haut au monde. Dans notre mini van, à + de 4000m alors que dehors c’est l’horreur (tempête, neige et températures glaciales), nous tuons le temps à coups de bataille navale, de ptits bacs et de baseball dans la voiture ?!

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A gauche, jour de lessive dans la rivière...

82Le 2ème jour, la voilà l’éclaircie, par contre Pierrick nous couve un bon rhume. Je vivrai donc l’expérience doublement en solo : non seulement parce que Pierrick reste se reposer, mais aussi parce qu’il est 6h30 et que le parc n’a toujours pas ouvert. Et oui, un de privilège de rester dormir dedans en douce. Il me faut 40 min pour atteindre le refuge où je ne trouve personne pour me conseiller sur le chemin le plus court qui mène à la neige. J’en choisis un au pif. 45 min de plus et me voilà à 4800m à quelques mètres de ce beau manteau blanc. Je vais voir 2 langues différentes sans trop tarder non plus, Pierrick se plaint d’un mal de tête qu’on se sait pas trop à quoi rattacher : rhume ou altitude ?

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Si tôt revenue, nous redescendons donc à la laguna à 3900m pour baser notre camp. Le temps n’est pas franchement plus clément. Impossible de mettre le nez dehors. Le 3ème jour, nous tentons quand même une sortie pour aller faire le tour de cette lagune qui nous offre de très belles vues sur le Cotopaxi quand celui-ci veut bien se découvrir.

La prochaine sera à Latacunga dans laquelle nous n’avons rien d’autre à faire que nous attaquer à une Chugchucara. Spécialité du coin qui selon le Lonely qui fera pâlir n’importe quelle diététicienne. Ah, ils ne me connaissent pas ! Bon,  c’est vrai qu’on ne mange pas une Chugchucara comme on déguste un sorbet. Les portions sont gargantuesques et l’assiette pas vraiment constituée de verdures, mais plutôt de : porc frit, d’empanadas de fromage, de bananes grillées, de pommes de terres frites, de mais grillé, de popcorn, de mais bouilli et de chips de peau de porc. Bref, que du lourd !

Le lendemain, nous sommes quand même partant pour le traditionnel marché du jeudi de Saquisili, qui vaut largement celui d’Otavalo. Le marché au bétail est toujours aussi hallucinant avec une nouveauté, les lamas. Les étals des maraichers et des boulangers toujours aussi alléchants.

On continue jusqu’à la laguna Mojanda. A notre arrivée, nous descendons au pied de l’eau. Le lendemain, malgré le vent à décorner les bœufs, nous nous lançons dans le tour de la lagune qui nous prendra plus de 5h avec un rhume pour moi cette fois ci.

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De Banos, nous ne retiendrons que l’éruption nocturne du Tungurahua qui offre un spectacle grandiose.

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Dans l’obscurité à travers les nuages nous pourrons admirer la lave jaillir du cone. Spectacle que notre appareil photo ne pourra pas immortaliser, alors j’en pique une sur le net pour illustrer même si nous n’avions pas une aussi belle vue.

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Ici, nous rencontrerons 2 Allemands avec qui nous passons une bonne soirée dans le confort de leur van ! Même itinéraire nous échangeons en espagnol bien sur et ca fait bien plaisir de trouver des étrangers qui acceptent de parler espagnol et non anglais. 

Nous prenons ensuite la route vers le volcan Chimborazo à plus de 6000m. Nous passons la nuit à ses pieds mais en dehors du parc national qui nous demande 20$. Pas de gêne à dire que cela fait trop cher pour nous, alors que les Equatoriens n’en payent que 3. Le gars est tout décu et pourtant nous irons nous installé juste de l’autre côté dans un paysage lunaire avec pour seules voisines, les vigognes, ces cousines bien poilues du lama.

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91 Nous poussons jusqu’à Salinas on nous trouvons un marché vraiment minuscule. Le village tourne de ses mini-entreprises locales. Nous en ferons le tour, les unes après les autres : fromagerie, confiserie, boulangerie, atelier de tissage, mais aussi la fabrique de ballon de football !

Le marché de Guamote sera de loin le plus fascinant tout en couleurs et tradition.

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Comment ne pas s’arrêter à Cuenca ? Cuenca est une ville classée à l’Unesco, mais ce qui nous intéresse surtout ici, ce sont les fameux “Panama”. Ces chapeaux de paille tréssés à la main et célèbres dans le monde entier sont en fait mal nommés, puisqu’ils portent le nom d’un autre pays ! Erreur historique qui leurs volent leur identité. 

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A “La Casa del sombrero”, nous aprécions le savoir-faire d’Alberto Pulla, le maitre du Panama dans la ville. Les prix de 15 à 200 euros dépendent de la finesse du tressage. Ainsi, un superfino se négocie ici dans les 300 dollars et une fois en Europe, dans les boutiques des grands couturiers, il se vendra 10 fois plus cher. 

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Le temps étant toujours aussi pourri, on esquive le parc national de Sangay et filons directement vers Guayaquil, plus grande ville du pays. Alors, nous commençons à descendre et nous n’en finirons plus. Et plus on descend, plus il fait chaud. Nous avions presque oublié cette chaleur écrasante de la côte. Parfait endroit pour déguster une bonne fondue avec le fromage acheté la veille ! A Guayaquil, un courrier nous attend à la poste et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de cette fichue immatriculation Québec que nous devons renouveler chaque année. Bonne surprise, le courrier est bien arrivé avec un peu d’avance même. Un immense merci aux parents de Pierrick pour toute leur aide depuis plusieurs semaines.

Comme je vous disais, notre objectif maintenant est de rejoindre la côte. Et oui, cela fait un bail que nous n’avons pas vu le pacifique, où nous comptons cette fois-ci prendre enfin une leçon de surf. Mais avant cela, nous avons rdv avec les baleines. Nous tentons notre chance du coté de Salinas. Station balnéaire qui rappelle à certain Miami, pour nous ce sera plutôt Mazatlan au Mexique. Agréable de retrouver un climat plus doux où nous pouvons profiter de ballades en bord de mer au coucher du soleil. Pour les baleines, on nous annonce que nous sommes trop tot dans la saison, nous ne ferons que les apercevoir depuis la côte à la pointe de la Chocolatera.

C’est à Montanita que nous surferons comme des dieux sur les vagues du Pacifique. Bon d’accord, la vérité : on ne fait qu’essayer de monter sur cette fichue planche dans l’écume.

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ON Y ARRIVE !!!!

Enfin, nous clôturerons notre séjour en Equateur par un nouveau rdv avec les baleines à bosses (les mêmes que nous avions vu en Alaska et Canada lors d’un autre mouvement migratoire) qui achèvent leur migration depuis les eaux froides de l’Argentine pour venir mettre au monde leur baleineau au large des côtes de l’Équateur vers Puerto Lopez.

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Nous espérions les voir sauter lors des comportements reproductifs. Malheureusement, nous sommes encore trop tôt dans la saison. Néanmoins, nous pouvons les observer de très très proche.

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