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Str & Pericou
7 octobre 2010

Nos galères dans le reste du Pérou...

Mercredi 17 juin, le jour est venu d’entrer dans un pays qui nous fait rêver depuis un long moment : le Pérou !

31 Le passage de la frontière se passe facilement et cela tombe bien, nous avons un rdv primordial avec l’équipe de France qui joue aujourd’hui. Va falloir être efficaces Messieurs les douaniers ! Rien à signaler de particulier pour cette frontière que nous passons à Tumbes, si ce n’est la rencontre de 2 français qui voyagent en Amérique du Sud avec un 33 tonnes, ou presque sans rire. Genre un camping car monté sur un semi remorque. Nous, en Venturette venant du cercle polaire… Bref, ces 2 là sont surement les voyageurs les plus antipathiques et blasés du monde. Nous passons vite notre chemin, de toutes façons rien à tirer d’eux, je cite : «  Le Pérou c’est nul, y’a rien à y faire ?!».  Ils râlent sur cette frontière qu’ils trouvent incompréhensible, surement l’une des plus claire pour nous. N’allez pas en Amérique Centrale !

On file sans tarder vers le prochain village, si on peut dire, 13h25… le coup de sifflet ne va pas tarder. Une fois arrivés, on est très clair, on demande aux habitants un comedor avec téléviseur peu importe le menu. Ces derniers ne comprennent pas « l’urgence de la situation » et nous vantent les mérites de chaque restau en fonction de la spécialité ! Mais non, on veut juste un almuerzo le moins cher possible devant une télé dans un restau propre. On trouve notre bonheur. Tout ça pour assister à la lamentable défaite de la France face aux Mexicains en plus. Grrrrr ! . Bon, comme ça on va pouvoir voyager tranquille sans se soucier du Mondial.

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On continue donc notre route à travers un paysage désertique vers Mancora , station balnéaire qui réunit les amateurs de surf. Mais nous sommes ralentis à plusieurs reprises par les contrôles de police. Ces derniers ne sont guère peu accueillants. N’importe quel prétexte est bon pour nous soutirer du fric. Soit disant parce que nous avons des vitres teintées nous devons retirer un permis spécial de circulation. Celle là on ne nous l’avez jamais faite ! Bien sur, on s’insurge, on proteste… Pourquoi on ne nous a rien dit à la frontière ? Comment les croire ? On change de discussion en essayant d’obtenir une réponse claire sur l’assurance auto : obligatoire ou non. Quelle question ! Comme d’hab, difficile d’obtenir une réponse. Alors, ils enchainent sur le problème de la plaque d’immatriculation. On ne s’en sortira jamais. Ils ne nous croient pas qu’au Québec, on a qu’une plaque. Pffffffffffff, histoire sans fin. Une nouvelle fois, on fait diversion, on leur demandant où nous pouvons dormir en toute sécurité (contrairement à tous les voyageurs qui, une fois entrés au Pérou considèrent qu’ils peuvent camper n’importe où. Nous, nous avons un mauvais feeling avec le pays, hors de question de prendre de risque). Ils nous répondent d’aller dans la grande ville la plus proche ET d’y faire notre permis pour les vitres. On n’en n’a pas du tout l’intention, alors je les prends par les sentiments, en leur expliquant qu’on ne peut nullement dormir sur la place centrale, ben oui : OU JE VAIS FAIRE PIPI MOI ? Hein, ils n'y avaient pas pensé à ça et finalement nous orientent vers un péage à quelques km. Ben voilà, je crois qu’on les a bien saoulés avec tous nos problèmes et après ½ h ils nous laissent filer.

32 En tout cas, merci pour l’info, nous passons une super 1ère nuit sur une plage proche du péage avec un coucher de soleil magnifique.

Le lendemain, nous arrivons à Mancora, enfin. On ne s’y arrête même pas, continuons vers la très poussiéreuse et bordélique Piura où nous trouvons notre assurance auto. De Catacaos, un peu plus loin, nous repartons déçus par ce qui est censé être le plus bel artisanat du pays. Nous sommes à Lambayeque dans la soirée où nous ne trouvons pas mieux qu’une station service pour passer la nuit. La journée a été longue et peu agréable. Une initiative partie d’un bon sentiment, nous a poussé lors de nos derniers jours en Equateur à faire un chek-up santé dans une clinique privée. On a tiré un trait sur les hôpitaux depuis nos mésaventures du Mexique. Analyse sang, urines et selles, et contre toute attente c’est moi qui ressors avec un traitement de choc. Mais voilà suite à la double incompétence du médecin et du pharmacien, me voilà shootée aux antibio. Les 1ers jours au Pérou ne seront donc pas des plus folichons. Je suis totalement à l’ouest, dans les vapes. Il me faudra plus de 6 jours pour me remettre de cette overdose.

15Trop faible même pour tenir toute la visite du passionnant musée de Lambayeque qui retrace l’histoire d’une des 1eres civilisations précolombiennes.

8C’est du côté de Huanchaco que je trouverai un peu de repos (enfin, si les flics ne nous avait pas viré au milieu de la nuit, cela aurait encore mieux) pour me remettre un peu d’aplomb pour les fabuleuses ruines de Chan Chan. Plus grande ville pré-colombienne, la civilisation Chimu nous ramène en AD1300.

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1 Plusieurs centaines de kilomètres nous séparent encore des majestueuses Andes. Nous devons d’abord traverser ce surprenant désert péruvien. Des lignes droites à n’en plus finir entre dunes de sables et formations géologiques rocailleuses où seuls quelques villages poussiéreux et hors du temps témoignent d’un peu de vie. Premières fois que nous sommes face à un tel désolément : ni eau ni électricité par ici. Seulement du sable et de la poussière. Mais nous devons maintenant quitter cette belle route asphaltée aux nombreux péages pour la piste qui nous fera traverser le Canon del Pato.

2 Plus de 100km sur la terre, mais tant que nous avons de l’Inca Cola, rien ne pourra nous arrêter. Pierrick adore, je déteste.

Une belle nuit au milieu de champs de mais et nous prenons surement l’une des plus belles pistes que nous n’avons jamais prise. Au fond du canyon, nous suivons le rio admirant ses parois colorées et cherchant les condors qui rodent au dessus de nous.

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De la piste, on va en bouffer aujourd’hui. Après plus de 4h, nous arrivons à Caraz, où nous enchainons avec la terrible piste cahoteuse et grimpante qui nous mène à l’extraordinaire laguna Paron. La comparaison avec le Lac Louise dans les Rocheuses est inévitable. Sauf qu’ici nous sommes seuls au monde : pas de château-hôtel, ni d’autoroute ou de location de bateau gonflable.  Bref, l’endroit parfait pour une FONDUE MAISON !!!! 

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On part éliminer tout ca le jour suivant sur les sentiers qui entourent la laguna pour des panoramas dignes de cartes postales. Mais je ne suis toujours pas remise, encore un jour de repos est nécessaire.

Nous décalons donc le départ pour le Santa Cruz trek et partons pour les lagunas de Llanganuco. Petite marche et surtout encore beaucoup de piste pour Venturette. Mais aucun incident à déclarer si ce n’est les tonnes de poussières qui envahissent l’intérieur.

21 Un nouveau coin pour la nuit idéal et nous voila le lendemain sur le sentier qui mène à la laguna 69. Plus de 4h de montée, mais quelle beauté en haut. Les eaux de ce lac encaissé et entouré par des glaciers nous rappellent le lac Capitello. Ah, la Corse pas besoin d'aller à l'autre bout du monde !

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Nous montons d’un bon rythme et Pierrick décrète que je suis désormais d’attaque pour le Santa Cruz Trek.

De retour de ce dernier, nous partons vers la très touristique Huaraz où ne resterons que le temps d’organiser le Huayhuash trek. A nouveau de retour, nous sommes contents de récupérer Venturette en un seul morceau mais déchantons assez vite. Etrange tout allait bien lors de notre départ, et maintenant le tableau de bord déconne totalement. Nous faisons en moyenne du 180km/h, et ce dans les bouchons ?! On verra ça plus tard, on a besoin d’une bonne nuit de sommeil que l’on passera au milieu des cactus dans un désert rocailleux.

Dimanche 11 juillet, levé matinal. Nous devons absolument arrivés à Lima en début d’aprem. Pourquoi ? Pour la finale du Mondial. Nous ne savons même pas qui est en finale, mais l’idée de boire un verre dans un bar animé de la capitale nous plait bien. Alors on n’en finit pas de descendre : 4000, 3000, 2000 jusqu’à atteindre finalement le niveau de la mer. Hou, dis donc, il fait chaud par ici, ca change !

Et dire que nous étions quasiment dans les temps. C’était sans compter sur ces pourris de flics qui ne vont pas nous louper. Voilà, que ca recommence, ils nous prennent la tête encore une fois avec nos vitres teintées. Sauf, que cette loi existe vraiment au Pérou. Cette fois-ci, ils nous montrent le décret et l’amende qui y correspond. Encore une fois, mais vraiment de peu, nous échappons par je ne sais quel miracle à la prune. Et puis, l’éternelle plaque d’immatriculation, pour laquelle Pierrick invente un nouvel accord Canada-Pérou qui autoriserait les véhicules à circuler… En même temps, ils n’iront jamais vérifier. Avec tout ça, il est 13h30 quand nous entrons dans Lima.

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On se trouve un parqueo et nous filons sur la Plaza centrale où des milliers de Péruviens se sont réunis devant l’écran géant. Nous découvrons que l’Espagne est en finale et qu’elle a le soutient de tout le pays. Après sa victoire, nous enchainons par le musée de l’inquisition et par la visite du vieux Lima. Les bâtiments et églises coloniales sont à la hauteur de la réputation de la ville.

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Par contre, difficile de dormir par ici, nous partons (et nous nous perdons en chemin de nuit) vers le quartier Miraflores, autre quartier touristique sans aucun intérêt où se réunissent les expatriés dans des quartiers résidentiels hypermodernes. C’est ici que nous dormirons.

Pour notre 2nd journée dans la capitale, nous avons du pain sur la planche. Après notre chargeur de piles, c’est notre prise allume cigare grâce à laquelle nous rechargeons batteries des appareils photos et ordi depuis 1 an, qui nous lâche. C’est notre seule source d’électricité, nous devons donc remédier à ça au plus vite. Mais la tache n’est pas aisée ici où les seuls véhicules sont ceux des transports en commun. Vraiment en dehors de la capitale, les voitures particulières sont rares. Quand on présente notre appareil pour le faire réparer on nous regarde comme des extraterrestres. Il va falloir en trouver un nouveau. Plus d’une journée à aller de boutiques en boutiques pour finalement le trouver totalement par hasard. Une bonne chose de faite.

2 ou 3 autres formalités dont ce fameux permis pour les vitres teintées. Conscients de la chance que nous avons eu de ne pas nous être faits alignés, nous nous décidons à aller au commissariat central qui ne sera pas évident à trouver. Nous rencontrons, tenez vous bien, le chef « des vitres teintées de Lima » (?!) qui après un bref échange nous dispense de ce permis étant donné que nous n’allons rester qu’un mois de plus dans le pays.

Gros moment de détente du côté de la magnifique oasis de Huacachina située en plein désert de sable.

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44Aprem au bord de la piscine de l’agence qui nous emmènera en fin de journée pour un tour d’enfer en buggy dans les immenses dunes. On s’accroche car ca va dégomer. A fond dans ce désert, on décolle en haut de chaque dune avant de descendre à toute berzingue ! Mais  le plaisir ne s’arrête pas là.

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Ce que nous attendons tous est la descente des dunes en surf ! Chacun sa planche et c’est parti. 2 options possibles : pour ceux qui ont l’habitude de faire du snow, début sur la planche, pour les autres dont moi, à plat ventre, tête la 1ere !!! C’est certain, on s’en prend plein la face pour être polie (on s’en fiche, y’a des douches à l’agence pour se débarrasser  des kilos de sables), mais qu’est ce que c’est DROLE !!! La 2ème option s’avère nettement plus amusante et Pierrick adopte finalement la même position pour plus de sensations. Les pentes sont énormes et surtout extrêmement pentues. On les dévale à une vitesse dingue. Les dunes se souviennent encore de mes hurlements hystériques lors de la dernière descente ! Mais où sont les remontes pente ?! Pas beaucoup de photos, nous préférons garderons l’appareil à l’abri du sable, à raison, certains y ont laissé le leur.

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On enchaine par les célèbres lignes de Nazca que je décrirais plus tard. De la côte, nous entamons alors la terrible route qui repart vers les Andes avec pour objectif Cusco. 2 jours pour faire tranquillement cette route plus que sinueuse qui nous amènera du niveau de la mer à des cols à plus de 4000m. Venturette n’en finit plus de faire des siennes, les aiguilles du tableau de bord déconnent totalement. Maintenant, c’est celle de la température du moteur qui déraille. Un peu plus embêtant, nous nous décidons à demander conseil en route. Grosse perte de temps, ces gars sont incapables de faire un quelconque diagnostic. Ils essayent au passage de nous entuber en utilisant un scanner non adapté à notre voiture qui forcément ne détectera rien. Prendre les touristes pour des cons est un sport national ici, et on ne se gène pas pour exprimer notre furie !

Allez, on fait confiance à notre Venturette préférée, et on reprend la route. On passe une nuit glaciale mais au calme sur un plateau à 4000m. On s’inquiète un peu le lendemain devant les températures largement négatives. Perdus où nous sommes,  si  jamais Venturette ne redémarrait pas… Fausse inquiétude, elle vrombit comme une fleur ! Hé, c’est une Québécoise, après tout !

A Cusco, parmi beaucoup de touristes, mais alors vraiment beaucoup, on fait le tour des agences. Pendant ce temps, ces enf***** de Péruviens (décidemment nos rapports ne s’arrangent pas), nous volent les miroirs de nos rétros. Mais qu’est qu’ils vont en faire ?! On ne trouve pas de Venturette par ici, ni même de Chevrolet.  On relativise, ca pourrait être pire. Bruno et Véronique se sont fait casser une vitre de leur Land Rover ici même, quant à Vincent et Maryline, on leur a volé leur réflex… Vive le Pérou ! Nous partons donc dans les quartiers populaires de la ville pour se faire faire des glaces sur mesure. Et là, l’espace d’un instant on a vraiment cru qu’on était dans « Caméra cachée » (ou « Blaguadonf » pour les Québécois), tellement c’est un travail de merde !!! Non, ils vont vraiment nous faire payer cette daube ? Ben oui, et l’histoire ne s’arrêtera pas là.

On assiste à quelques festivités le soir qui ne remettent un peu de bonne humeur et filons pour les prochains jours vers la Vallée Sacrée.

On n’a pas encore fini de râler quand on nous annonce le prix déraisonnable du billet touristique qui permet l’entrée à plusieurs ruines. C’est bon, là on a notre dose, et on fait le choix de ne pas payer et de ne pas y aller. Marre de se foutre de la gueule du monde. Nous ne sommes pas les seuls de cet avis. Je ne cite personne, mais j’ai en tête une famille de Français en camping car dans toutes les Amériques qui scandalisée par tout ça, en est venu par passer par la porte de derrière. Wouhhhhhh, les rebelles ! Ca aurait encore mieux, s’ils ne s’étaient pas fait prendre par les gardes : les 2 gamins courant en tête, les parents derrière pour  fuir. Ahhhhhhhhh ! Excellent ! Dommage qu’ils aient du payer les 50$ par têtes. Quoi ? Non ? Nous, on a jamais fait ça… Ah, si peut être au Honduras ? Quoi je ne vous avais jamais raconté ? Non, ben si. Même cause, et nous aussi on s’est fait choppé. Heureusement que le gérant était français, et avait des amis de Pau. Faute avouée à moitié pardonnée, non ?  Voila pourquoi on n’a pas retenté. Les vilains petits canards ont compris la leçon… Mais c’est pas notre faute, on n’aurait jamais osé si on ne nous avait pas fait passer l’info pour Tikal. Là bas, ça avait marché... Ahhhhhh, que d’aventures !

Bref, leur boleto touristico, ils peuvent se le mettre où je pense. Nous nous contentons du village de Pisac où a lieu le festival de La Virgen del Carmen. Folklore coloré qui met de l’animation dans ce minuscule village.

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On fait des emplettes au marché d’artisanat où on croit faire des bonnes affaires et on réussit à troquer notre Lonely Planet Equateur contre celui du Chili.

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A 14h après avoir mangé pour 1,5$ chacun (de la truite qui plus est), nous partons pour les impressionnantes salineras de Salinas - où on n’a pas besoin du boleto touristico.

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Le site est vraiment surprenant, nous dormons dans le coin pour la peine.

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Rdv un peu plus loin dans la Vallée Sacrée, à Chinchero en ce dimanche pour le marché. Encore des tonnes d’artisanat.

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Et puis, sans savoir comment nous nous retrouvons dans les ruines dans lesquelles nous n’avons pas droit à l’accès sans le billet. Pas très à l’aise, on prend 2 photos et on en sort.

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Dans l’aprem, je prépare nos sacs pour le Salkantai Trek pendant que Pierrick s’occupe de faire la permutation des pneus.

De retour du trek, l'espace d'une dance, Pierrick et moi enflamons la piste de dance dans une boite de Cusco lors d'une soirée avec notre groupe. Salsa !!! Non sans rire, on est les seuls du groupe à se lancer et on n'est pas si ridicule. Enfin, je crois...

Nous passons une nouvelle journée sur Cusco où tout foire. On a besoin de liquide et  les distributeurs sont hors service. Les agences pour organiser l’Ausangate Trek sont fermées. Les garages dans lesquels nous espérons faire installer un nouveau compteur pour la température du moteur nous reçoivent comme des chiens.

Clou de la journée : nous retournons voir le vidrio pour les miroirs. Soit disant il a les miroirs originaux pour nos rétros. On devine l’arnaque. Il a racheté au voleur NOS miroirs, ceux qu’on nous a volés 6 jours avant. Mais bon, en même temps, on n’a pas trop le choix si on veut des vrais rétros (on n’y voit rien dans les glaces de dépannage qu’on nous a posé). On s’est donc mis d’accord pour ne pas broncher et racheter nos propres miroirs volés.

Histoire de les titiller un peu et de montrer qu’on n’est pas aussi débiles que nos faces de gringos veulent bien le paraitre, on commence à poser des questions naïvement : «  OH, merveilleux mais OU vous les avez trouvés ? On croyait que ce genre de voiture ne se trouvait pas ici… ». Et puis devant leur réponse plus que douteuse, on insiste. C’est plus fort que nous. Je demande l’adresse d’où ils ont acheté les pièces, ben oui histoire qu’on sache où aller la prochaine fois. Il me répond n’importe quoi. Je ne lâche pas l’affaire, j’aime pas comment il me regarde et demande alors la facture pour avoir les coordonnées. Le gars commence un peu à se sentir mal à l’aise. De l’autre cote, Pierrick demande carrément au gars de tout lui avouer en lui promettant qu’on payera quand même. Et contre toute attente, le gars avoue !!! On hallucine et surtout on explose ! Quelle rage !!! On hurle dans la rue, Policia Policia. On se « bat » chacun de notre coté. Pierrick récupère le retro de gauche et moi je perds celui de droite, le gars l’arrache plus fort que moi. Les gars partent en courant pour se  dissiper dans la nature, tandis qu’on roule jusqu’au bureau de police le plus proche pour porter plainte. On sait déjà que cela ne servira a rien, on ne récupérera jamais l’autre retro, mais on espère qu’ils aient des problèmes. Pffffff, et voilà comment perdre une aprem au commissariat. Heureusement, qu’on avait rien payé.

Le lendemain, on serait bien parti définitivement de cette ville, mais nous devons changer notre filtre à huile (qu’on mettra ½ journée à trouver) et changer l’huile. On finit par faire installer aussi le nouveau compteur. Et voila, la journée est passée.

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Mardi 27 juillet, fête nationale. On assiste au défilé (et au passage on se fait poursuivre à coup de jets de pierres par des manifestants) et on fait le tour des mécaniciens.

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On a l’impression que notre moteur chauffe, assez inquiétant. Ce que nous redoutons le plus : la panne moteur qui nous mettrait dans une sacrée merde. On ne sait pas trop en fait (fiabilité des jauges ?!), mais pour plus de tranquillité on veut un avis. Non, à priori tout va bien. Bon, soit. On file vers Tinki, pour l’Ausangate où on espère retrouver un peu de sérénité.

Revenus enchantés de l’Ausangate Trek, nous commençons sans tarder la route vers Arequipa.

Hé, regardez ça (en haut à droite), nous pourrions être au Brésil dans moins d'une semaine !

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Non, il faut encore patienter quelques mois...

De Juliaca, nous ne gardons pas vraiment de bons souvenirs. Les flics encore une fois ! Ils essayent de nous mettre une amende soit disant parce qu’on aurait bruler une priorité. La blague ?! Genre, nous les conducteurs modèles. Ok, ils veulent jouer à ça. On leur dit tout de suite qu’on n’a pas de temps à perdre, qu’on sait très bien comment ça se passe ici. Numéro de matricule et commissariat le plus proche, s’il vous plait, Messieurs pour aller discuter de tout ça avec le grand patron. Ils changent de discours en 2 secondes. « La police est votre amie » qu’ils nous disent finalement ! Un kilomètre plus loin, rebelote. On va perdre patience. Les vitres teintées pour changer. On donne la carte du « Grand chef des vitres teintées de Lima » (tout cela est d’un ridicule qu’on on voit l’état de toutes les autres voitures qui circulent : pas de phare, de feu arrière…). On est dimanche et le flic nous demande de l’appeler. Hors de question, on n’a pas de tel et surtout on n’a rien à lui dire nous. Qui le fasse lui ! C’est ce qu’il fera. Il a du avoir l’air malin à le déranger juste pour ça. Enfin, nous sommes libres.

33 La route vers Arequipa est assez longue, nous préférons faire un arrêt pour la nuit dans un parc au pied du Chachani où nous sommes encerclés par les gracieuses vigognes. Encore une fois, le réveil sera glacial, nous avons du givre sur les vitres à l’intérieur. Arequipa est une grosse ville, ce qui ne nous enchante guère mais comme toute grande ville, elle offre certaines possibilités. Par exemple, peut –être faire réparer notre convertisseur allume cigare. Oui oui, celui qu’on a acheté y’a 10 jours à Lima et qui ne marche déjà plus. On trouve un gars qui semble sérieux et savoir ce qu’il fait. On lui confie notre appareil le temps de la surprenante visite du musée, dont je ne me rappelle plus le nom. Particularité de ce musée, il abrite une momie d’une jeune fille de 15 ans qui a été sacrifiée pour les dieux lors d’un rituel inca. Plus qu’une momie, son corps qui a été retrouvé en haut du Mont Ambato, a été conservé par la glace. Ses cheveux et sa peau sont incroyablement bien conservés. Impossible de vous faire partager cela, photos interdites.

34 Petite visite de la ville très agréable et on récupère notre appareil comme neuf.

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OU presque, une fois arrivés dans la voiture on le teste, mais rien. Pourtant, il fonctionnait chez le gars. Etrange ? Ca commence à nous agacer cette histoire. Avant de retourner voir le réparateur, on arrête un gars en voiture, et on lui demande de le tester sur son véhicule- oui, il y a quand m^me des gars aidants et gentils au Pérou. Ca marche, le problème vient donc de Venturette. On cherche donc un électro-mécanicien pour avoir un peu d’aide. Pfffffffff, nouvelle perte de temps, le gars ne comprend rien et finalement nous aurons une illumination. Un fusible, voilà le fautif !

Tout est bien qui finit bien, en route vers le Canon del Colca. 2 ou 3 jours de repos avant le trek, et oui, j’ai la crève. Nouveau record pour Venturette qui passe un col à 4910m ! On n’en revient pas de pouvoir allez ci haut en voiture. Chivay n’est plus très loin, mais nous sommes de nouveau confrontés à un autre boleto turistico. Barrage sur la route, on veut nous le vendre. Question qu’on ne leur a visiblement jamais posée : A quoi ça sert ? Entrée de villages, d’églises et miradors… Ok, très bien, on s’en fout de tout ça nous, on veut juste faire notre trek. Ils insistent, y’a vraiment beaucoup de miradors ect ect. On bataillera un bon moment mais serons finalement contrains de payer. On apprend quelques jours plus tard que très peu de gens payent ce billet. Plus facile quand on est en force dans un bus à 15, qu’à 2 en voiture particulière.

Au bord du canyon, la principale attraction sont les condors que nous pouvons observer à loisirs parmi tant d’autres.

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Nous revenons du trek dans le canyon et savons que notre séjour au Pérou touche à sa fin. Néanmoins, nous ne partirons pas du pays, sans un passage obligatoire au Lac Titicaca. A suivre dans le prochain message.

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