J29 : Venise L'arrivée sur Venise est plus que
J29 : Venise
L'arrivée sur Venise est plus que poussive. Nous qui nous étions les prems sur le pont pour profiter de cette arrivée. Sauf, qu'une fois là-haut, pas l'ombre d'une côte à l'horizon. Faut pas être des experts des trajets bateau pour se rendre compte que là on est en pleine mer. Hummm, ça s'annonce mal. En même temps, sur un trajet de 2 jours on faut bien tolérer un retard de 1/2 heure. On reste donc zen, en position. Au bout d'une heure, on commence à trépigner... Bizarre quand même. Au final, on arrivera avec un retard de 5 h rien que ça ! Et normal, aucune annonce pour nous tenir informer. On apprendra par la suite, qu'il y a eu une panne moteur la veille et que du coup on s'est fait dépassé par un autre ferry et du coup y'a plus de place dans le port de Venise. Faut attendre que ça se libère. Les boules quand même, on reste à l'arrêt à quelques km de la côte. On a bien l'idée de finir à la nage, sauf qu'il faut récupérer la voiture.
La visite de Venise sera donc encore plus speed que prévu. Déjà une journée c'est short... Enfin, on sympathise avec des français sur le bateau qui nous indique les essentiels à ne pas louper.
De tous les côtés, des bateaux....en tout genre. Contraste saisissant !
Vue de Venise mais cette fois-ci depuis le grand canal sur le Vaporetto, batobus vénitien.
Le Rialto
Gondole sur le Grand Canal
Venise, ses masques, ses ruelles et ses ponts
Le pont des soupirs Aux abords de la place Saint Marc Palais des doges
Basilic Saint-Marc
Place Saint-Marc
Et bien-sûr...
Encore des gondoles
Toujours des gondoles
Après de nombreuses hésitations, ben nan nous n'avons pas fait de tour en gondole. D'une part parce que c'est hors de prix, d'autre part parce que quand tu vois la tête des gens dessus ça n'a pas l'air transcendant... Donc payer 80€ par tête, pour être à la queue leu-leu pendant 20 min, on a préféré passer notre tour, parce que, du moins pour nous, on juge que ça ne vaut pas le coup. Maintenant, certains diront que c'est regrettable de ne pas l'avoir fait alors qu'on y était... Ben nous on ne regrette vraiment rien. On a des tonnes et des tonnes de souvenirs en tête et je ne crois pas que notre tour en gondole aurait été dans les plus mémorables après tout ce qu'on vient de voir.
P'tite séance photos d'amoureux dans la ville des amoureux
Du moins, c'est ce qu'on dit. Parce que bien heureusement, il n'y a pas que des couples qui viennent visiter Venise. Les gens viennent en famille, y'a pas mal de groupes de jeunes aussi. Bref, un peu de tout comme dans n'importe quelle autre ville. Et niveau romantisme, on n'a pas trouvé que c'était le top. Peut-être qu'on n'est pas assez sensible à ce genre de choses ou du moins qu'on n'a pas les mêmes critères...
En tout cas, on repart avec une très bonne impression : non, ça ne pue pas à Venise l'été, oui il y a du monde mais ce n'est pas non plus insupportable. Euh, par contre on confirme tout est hors de prix ici...
On gardera de Venise l'image d'une ville unique qui ne ressemble à aucune autre. Bien loin de ses incontournables clichés de canaux, de gondoles et de masques, il y a aussi ses ruelles et ses places populaires qui lui confèrent cette ambiance indescriptible. Promis, on y reviendra...
Retour sur Paris
Ben voilà, c'est ainsi que notre périple s'achève... Nous quittons Venise aux environs de minuit avec en prévision 11 bonnes heures de route pour retourner sur Paris. Histoire d'arriver entiers et vivants, (ça serait ballot de se prendre un accident maintenant), nous nous imposons une pause en plein milieu de la nuit pour dormir quelques heures.
15h : arrivée sur Paris sans bouchon... appréciable après 1100 km. Waouhhhhhhhh, on a jamais eu autant de temps devant nous après un retour de vacances avant de reprendre le travail ! On est plutôt du genre à filer direct au boulot. On retrouve donc petit à petit nos repères... On redécouvre le plaisir de prendre une bonne douche bien longue et bien chaude où on peut même enlever ses tongs sans avoir peur de choper des champignons. Encore un peu moins glam mais non négligeable : quel bonheur de pouvoir s'assoir sur la cuvette sans avoir à faire de la gymnastique à chaque fois que tu vas aux toilettes. Sans rire, ça fait un mois qu'on a abandonné tout confort. On ne peut pas vraiment dire qu'on en a souffert. Mais on apprécie quand même le retour dans notre petit nid douillet, surtout au moment de se coucher dans un vrai lit avec un matelas tout moelleux et une couette toute douce. On avait oublié ce que c'était de se coucher sans sentir ces cailloux, plus vicieux les uns que les autres qui vous rentrent dans le dos pendant toute la nuit. On jubile aussi à l'idée d'avoir de l'eau à volonté qui sort du robinet comme par magie avec un frigo à disposition. La contre partie, reprendre notre rythme métro boulot dodo. Finis les bains à 8h du mat', les p'tits déj sur la plage, les journées randos... Le retour à la réalité du quotidien est un peu brutal.
Bilan de notre voyage
Au final, si on fait le bilan : au compteur environ 7000 km en 30 jours, soit une moyenne de 230 km par jour, et sans GPS s'il vous plait ! Pas mal, mais on les a absolument pas vu passer. Aucun accident, même pas un accrochage... ni même quelconque problème mécanique avec la voiture. Quelques galères certes, mais rien de grave. Zéro foulure, ni aucun autre souci de santé. Et puis surtout des souvenirs plein la tête. Trop, à un point que tout se mélange. C'est bête à dire mais on a du mal à se souvenir de tout. Les photos et les films sont là pour nous aider, mais ça ne suffit pas. Sur place, on n'a pas eu le courage de faire un carnet de voyage, les journées étaient déjà bien remplies. D'où l'idée de commencer ce blog par le récit de cette aventure, ne serait-ce que pour nous, pour pouvoir le revivre en détails à travers ces (quelques) lignes dans 3 mois, 5 ans, 20 ans. Si c'était à refaire, on n'hésiterait pas une seule seconde. Rien à changer ! On le conseille donc d'autant plus que c'est carrément accessible, juste besoin d'avoir une voiture, une tente et le goût de l'aventure ! Accessoirement aussi, disposer d'assez de congés pour pouvoir poser un mois à la suite ! Pas donné à tout le monde, on a eu cette chance, on en est conscient, on en a profité...
Objectif maintenant : renouveler cette expérience mais cette fois-ci dans les terres canadiennes ! Par contre peut-être pas tout à fait dans les mêmes conditions. Genre abandonner la tente au profit d'un mini van (ben oui forcément faut s'adapter au climat) et puis prévoir plutôt 2 voir 3 mois. Il paraît que c'est pas la même échelle...