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Str & Pericou
7 février 2010

Couleur café

23 Le Salvador, tout petit pays de 20 000 km2 pour 6 700 000 habitants, soit l’état le plus peuplé d’Amérique Centrale. Nous passons la frontière du côté de Las Chimanas sans problème à signaler. On ne nous demande aucun frais, mais par contre un changeur essaye de nous nous entuber en reprenant nos Quetzals contre des Dollars (et oui, la monnaie locale est le dollar !) grâce à une calculette trafiquée ?!

1Sitôt entrés dans le pays, nous entamons la Ruta de Las Flores qui, comme son nom l’indique nous délivrera ses plus belles fleurs. C’est le printemps en plein hiver !

Nous faisons des petites étapes dans quelques villages et remarquons tout de suite le changement d’ambiance par rapport au Guatemala. Nous prenons alors conscience de l’agitation perpétuelle qui régnait au Guatemala. Ici, le quotidien semble beaucoup plus calme et surtout le niveau de vie plus élevé.

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Bien que Le Salvador soit classé parmi les pays les plus dangereux au monde (notamment à cause du fameux MS 13), nous ne ressentons absolument pas d’insécurité. Nous restons bien sur vigilants mais les villages sont paisibles, nichés entre fleurs et plantations de café, reconnaissables facilement par leurs aspects en quadrillage.

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7Le café est omniprésent : étale des grains dans les jardins ou sur les toits des maisons pour le faire sécher, camions surchargés de sacs, et travailleurs pliés en 2 dans les plantations pour récolter les précieuses graines rouges pour un salaire misérable de 1$ pour 13 kg de graines. Point de taux horaire ni de RTT, le seul mot d’ordre est le rendement. Tout cela paraissait plus facile dans notre canap’ quand on tombait sur la pub Nescafé !

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Hormis le café, Le Salvador c’est aussi les pupusas ! Sorte de tortillas de mais fourrées au fromage, viande ou frijoles, ou les 3 en même temps. Miam, un régal ! Nous arrangeons notre programme pour être à Juayua durant le week-end et donc profiter du festival de nourriture qui revient toute les semaines.

11Une rando le matin pour découvrir 7 merveilleuses cascades, petit bain dans l’une où on se croirait dans la pub Tahiti douche (en mieux !), et pour se remettre de tout ça une assiette de spécialités du pays.

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12 Difficile de faire notre choix parmi tous les comedores ambulants et surtout interminable attente pour récupérer notre plat. Les gens viennent de tout le pays ici pour déguster viande grillée, tortillas, pupusas, bananes-chips, chorizo, mais grillé ...

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16 Bien repus nous décidons d’aller titiller quelques uns des nombreux volcans qui parsèment le pays. L’un d’eux nous reçoit par un tremblement de terre, rien que ça ! De force non négligeable, nous sommes dans notre voiture à l’arrêt à l’entrée d’un parc quand celui-ci survient. La voiture se met à remuer toute seule tout d’un coup de tous les côtés ! Nous nous regardons interloqués sans comprendre ce qui se passe. C’est le ranger avec qui nous étions en train de discuter qui nous rassure, en nous nous confiant quand même que les tremblements de cette ampleur ne sont pas très courants !

Remis de nos émotions, nous filons du côté de Sochitoto pour admirer ses étonnantes cascades.

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Bien qu’à sec, la formation géologique est assez intéressante en elle même pour valoir le déplacement. Rebelotte pour les pupusas et direction le plus haut mont du Salvador. On y grimpe en 2h en fin de soirée et nous nous offrons un magnifique coucher de soleil qui clôturera notre séjour rapide mais très agréable dans ce pays peu touristique qui souffre de sa mauvaise réputation face à l’insécurité.

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Ah oui, j’oubliais, nous n’avons pas pu résister à la curiosité d’aller voir à quoi ressemble la côte pacifique du Salvador. Et oui, on ne voudrait pas que le pacifique se fâche. Nous l’avons un peu mis de côté ces derniers temps au profit de la côte Caraïbes. Une journée agréable donc à nager dans les eaux chaudes et agitées de la Playa Las Cabanos, même si c’est sur ça n’égal pas la côte du Mexique. Le plus pénible résidant dans le fait de trouver un accès publique. A croire qu’il est impossible ici de profiter du sable et de l’eau sans payer un restau ou un hotel ! Désolé, mais à 10h du mat ou à 3h de l’aprem, on n’a pas faim et on veut juste aller se baigner. Cela semble t’il si compliqué à concevoir ?! Ah, notre image de gringos nous colle malheureusement à la peau…

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Commentaires
V
Et nous continuons à vous suivre dans votre périple ;-) A croire que vous ne pouvez plus vous arrêter ! Laureline, Alexandre et Jérôme se joignent à moi pour vous souhaiter toujours bonne route !<br /> Bises des Montpelliérains...
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