Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Str & Pericou
27 mai 2012

Les retrouvailles...

Nous voilà de retour de notre petit séjour à Cuba... Je ne reviens pas dessus (cf. catégorie Cuba).

En tout cas, on est bien bronzés et bien reposés. Nous avons évacués toutes les tensions accumulées et n'avons qu'une seule idée en tête, récupérer notre Venturette adorée.

Avant cela quelques galères quand même : d'abord un taxi qui nous dépose au mauvais terminal d'aéroport à la Havane (à 6 km du bon !), mais bon, on avait prévu large. Puis une queue interminable à Mexico à l'immigration qui nous fait rater notre vol pour Veracruz ! Heureusement, nous arrivons à prendre le suivant une heure plus tard.

Ce dernier ne dure que 40 min, et nous débarquons à Veracruz vers 20h. Ne connaissant pas du tout la ville, nous y avions réservé une chambre pour la 1ère nuit dans laquelle un taxi nous dépose.

On tombe comme des mouches.

Mardi 17 mai, 7h30, nous attendons notre petit déjeuner : pain + oeuf brouillés aux oignons et piments. NDLR : 2h plus tard, nous nous vidons... Welcome back to Mexico !

On part en suivant et nous replongeons dans nos démarches : toujours pareil trouver internet et contacter K-Line. On s'arrête aussi dans les bureaux du gestionnaire de K-Line pour essayer de savoir où est Venturette. A priori, nous avons eu la confirmation qu'elle a été embarquée sur le bon cargo. Sans blague ?!

J'y laisse Pierrick pour aller faire le check out de la chambre. Et oui, le bateau a du retard. Il nous faut patienter une semaine encore (on s'y attendait) et avons donc trouvé un autre hotel plus intéressant.

Veracruz 008De nouveau installés dans une chambre cette fois-ci riquiqui (mais alors vraiment riquiqui), mais avec clim (vu l'atroce chaleur, jamais connue jusque là, c'est pas du luxe), nous partons dévaliser une boulangerie en guise de repas et allons à pattes à la rencontre des garages. Au passage, on laisse notre pauvre ordi (HS depuis le départ de Buenos Aires) à une sorte d'école d'informatique.

Sur les 4 magasins de parebrise, 3 ont le notre en réserve. On en met donc un de côté. YES ! Ah, ce que c'est bon ! On se sent à la maison.

Sur le retour, arrêt obligatoire au supermarché pour un gros ravitaillement. Tout de suite, une odeur retient notre attention. Oh oui, que de souvenirs : le rayon des pâtisseries mexicaines. On n'a pas oublié cette odeur. Et comme, il y a plus d'un an, on se fait de beaux stocks en allant piocher dans ces étals en libre service.

Veracruz 001

La soirée passe vite : toujours ce transfert de fond et une tentative d'envoi de fax avant de s'abandonner devant les reportages de Discovery Channel.

La journée qui suit est occupée par des visites au port, à la douane et à la banque de la compagnie histoire de prendre quelques infos. Mais le port est extrémement loin. Il nous faut marcher sur le bas coté d'une double voie en plein cagnard ! Quelle plaie : il nous faut plus d'une heure pour y arriver et encore faut il savoir où aller. Les gars refusent de nous laisser entrer pour notre sécurité, mais les bureaux des douanes sont à l'intérieure. On explique 100 fois notre histoire, mais il semble douter de l'existence de notre voiture.

On récupère aussi notre ordi réparé (bien qu'on ait plusieurs sauvegardes, on est quand même soulagés) et comme on a énormément marché et qu'on est assoifé (réellement, la chaleur est mortelle, ce n'est pas humain) on s'offre un repas au Mac Do, sachant que ce qui nous attire le plus c'est la fontaine de sodas A VOLONTE !!! Oui, oui c'est bien la diet qui dit ça !

La chaleur est tellement suffocante surtout dans cette ville extra polluée et sale que nous ne sortirons de la chambre que le lendemain qu'à 20h ! C'est soit disant l'ouverture du festival de salsa mais il ne se passe pas grand chose. Alors on part marcher sur les quais où l'odeur de part la chaleur est immonde. On s'en éloigne et partons manger des gorditas dans un petit fast food.

On préfère retrouver la fraicheur de notre chambre pour y regarder quelques séries.

Le lendemain, on nous annonce un nouveau retard du cargo sans plus de précisions. Ca commence à être gonflant... On s'occupe, heureusement que l'ordi refonctionne pour décharger nos photos et mettre le blog à jour.

Les journées se suivent et se ressemblent : toujours quelques démarches, des séries, un peu de cuisine et des sorties quand la température descend au-dessous des 45°C à l'ombre. Je n'exagère pas !

Finalement, le lundi 23 mai, on apprend en voulant confimer le paiement que le bateau est arrivé ! Ils comptaient nous le dire ou pas ?!

Youhou !!! Sauf que, dommage, il manque 10 $ dans notre transfert de fond et refuse donc de nous laisser la voiture. Hors de question de faire un autre tranfert de fond, cela nous couterait 4 fois plus cher en frais et surtout ça nous retarderait de 5 jours. On négocie sec pour les régler en liquide.

Allez pas de temps à perdre.

1- Changer de l'argent

2- Retirer le BOL (Bill Of Landing pour les non initiés)

3 -Payer les frais au port

4- Faire un max de photocopies des documents qu'on récupère

Une dernière nuit à l'hotel alors que Venturette est tout près

Mardi 24 mai : le jour des retrouvailles à sonner.

Réveil 7h pour être à la banjercito à 8h. Nous sommes les 1ers à faire la queue, la banque n'ouvre que dans 3/4 d'h. On s'acquitte de nouvelles taxes, récupère une vignette et filons à la douane cette fois-ci en bus + stop où on retire notre carte d'importation.

On coure alors toujours à plusieurs km à la SSA pour régler toujours plus de taxes qui seront finalement 6 fois plus élevées que ce qu'on nous avait annoncé. Enfin, on ne s'étonne plus de rien.

Il ne nous reste plus qu'à rentrer dans le port. Sauf qu'on ne sait toujours pas trop par où. Il est midi et on poireaute une bonne heure, le temps que les agents se mettent d'accord sur qui endossera la responsabilité de nous laisser rentrer. Finalement, un ouvrier et son pick-up débarque et nous amène en pick up à Venturette. Une nouvelle fois, nous sommes ébahis par l'immensité du port : tant de bateaux, de voitures, de containers. C'est toujours aussi impressionnant. On se demande bien où est notre voiture dans ce bazar. C'est pas possible, on ne la trouvera jamais.

Puis soudain, on l'apercoit : la plus belle ! Oh, comme elle nous a manqué. Elle a l'air intact.

Veracruz 009

Rapide inspection : tout ce qu'on avait laissé de visible a bien sur disparu, même les vieux damarts de Pierrick, c'est pour dire ! Mais à part ça ca a l'air d'aller.

Veracruz 010

Youpi ! On monte dans notre bolide en direction de la douane. En chemin, on tombe des nues quand un agent me demande de descendre de la voiture et de finir la route à pied. Il ne peut y avoir que le conducteur dans la voiture ?! Obéissants, on se plie au réglement : me voila donc perdue dans l'immensité de ce port en train de marcher au milieu des énormes camions et de rotir à vue d'oeil tentant de suivre Pierrcik des yeux. Mais forcément, je le perd. Je me dit alors qu'on se retrouvera jamais. Je marche 3 plombes et rejoins, bien remontée, Pierrick à la douane. Vraiment ridicule ce truc.

Allez, on y est, nous avons le fameux papier qui dit que nous avons payé tout ce qu'il y avait à payer et l'aval de la douane.

Heu, c'est par où la sortie maintenant ?!

On récupère nos sacs à l'hotel et filons au garage. Venturette nous avons un beau cadeau pour toi. En 2h, la voilà comme neuve. Nous sommes les plus heureux au monde.

Youhouuuuuuu, c'est reparti !

Publicité
Commentaires
P
Ca me semble que vous avez eu un très bon voyage! Quelle histoire. Est-ce que les taxis étaient facile à trouver comme un taxi à Montréal-nord? J'aimerais bien faire un voyage comme ça, mais j'ai peur de ne pas pouvoir faire le transport.
Publicité
Archives
Publicité