J4 : Parc national de Plitvice (Croatie) On
J4 : Parc national de Plitvice (Croatie)
On arrive à trouver un camping énorme dans tous les sens du terme. Non seulement parce qu'effectivement il est géant, on pourrait presque croire qu'on fait du camping sauvage tellement on est éloigné des autres, mais aussi en raison du cadre. Fait un peu penser à la Creuse, y'a rien si ce n'est du vert.
P'tit déj en pleine nature. Au menu, pains grillés (directement importés de notre champion parisien favori) aux fraises des bois croates, achetées à une petites vieille sur le bord d'une route entre Zagreb et Plitivice.
Le Parc National de Plitvice, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, fait partie des merveilles de la Croatie. Avec ces 16 lacs aux couleurs hallucinantes (tout comme le prix de l'entrée du parc d'ailleurs, 25 euros par personne !!! Ceci dit ça en vaut vraiment la peine) et ces multitudes de cascades, on ne sait plus où donner de la tête !
Alors évidemment on a pas mal mitraillé. Voici un petit aperçu...
L'envie de faire un plouf se fait grandir ! Et pourtant, nous n'aurons pas ce plaisir, la baignade étant interdite pour ne pas ternir l'exceptionnelle beauté du site. Compréhensible en même temps...
Tout allait bien jusqu'à ce qu'on décide de sortir un peu des sentiers battus pour se lancer dans le tour d'un lac, un peu plus sauvage et moins entretenu...
Malheureusement, le soleil n'a pas était de la partie jusqu'au bout...
Ça se gate toujours et pas qu'un peu !
Méchant grêlons que l'on subira sans pouvoir s'abriter pendant une bonne demie heure. Et ça fait pas du bien quand tu es en dessous.
Et comme le ridicule ne tue pas...
Non, non je ne suis pas tombée dans le lac. Voilà juste le résultat après une heure et demie de rando sous la grêle et la pluie. Il est vraiment trop nul ce poncho... ils vont m'entendre à Décat!
Oui, d'accord Pierrick porte mieux le poncho que moi. Enfin....
Ah oui, j'oubliais ! Histoire d'envenimer la situation, on a trouvé le moyen de se perdre. Ben oui, sinon c'est pas drôle. Si, si en faisant le tour d'un lac on s'est égaré... On est définitivement les meilleurs pour ça. Je ne sais pas comment on s'est débrouillé, mais on a réussi à perdre le lac de vue. On était totalement paumé sur une espèce de route abandonnée sous la flotte, trempé comme jamais, et pour couronner le tout on n'y voyait pas à 100m. Bref, on a persévéré et finalement retrouvé le lac. A priori, c'était donc le bon itinéraire. Enfin, on ne saura jamais vraiment...
Même pas vrai, on n'a croisé aucun ours ! Remarque, c'est sans doute mieux
Le soir venu, on établit de nouveau notre camp de fortune dans un autre camping.
Le coffre est certes plein, mais relativement bien rangé. Disons que c'est la seule solution pour nous permettre de déballer tout notre barda sans avoir à tout défaire pour trouver la lampe de poche qui aurait malencontreusement glissée tout au fond. Chaque chose a sa place bien précise, du moins en théorie !
Par contre, on commence à en avoir ras le bol de la flotte, non pas que ça nous empêche de faire ce qu'on veut. Il pleut que le nuit ou alors au pire une heure dans la journée. Mais c'est surtout pour la tente. Trop galère, chaque matin de devoir ranger la tente qui est trempée sans parler de nos sacs de couchage qui restent constamment humides. On n'en vient à essuyer notre tente à l'éponge... Le camping sous la pluie c'est décidément pas super amusant !