J21-22 : Petite virée à Santorin Nous quittons
J21-22 : Petite virée à Santorin
Nous quittons l'agitation d'Athènes, pour trouver un peu de calme dans la plus méridionale des Cyclades : Santorin (Σαντορίνη). Située à 75 km de la Grèce continentale, cette petite île volcanique de 76 km² est une pure merveille !
Histoire de ne pas perdre trop de temps (il faut bien compter 8h de traversée) nous embarquons du Pirée le soir pour voyager de nuit. Evidemment on arrive 3 plombes à l'avance ce qui nous laisse le temps visiter. Sauf, que le Pirée c'est avant tout un énorme port dont le seul intérêt se réduit aux ferries et hydroglisseurs.
Très jolie église au détour d'une petite rue
Ayé notre ferry est enfin à quai. Un bon kébab dans le ventre et nous embarquons.
A bord, ça ne sera pas le grand confort. Nos billets nous permettent seulement de dormir sur le pont. Ben oui quand on part un mois en vacances, forcément on serre le budget. On arrive à installer nos sacs de couchages par terre dans un hall. Le grand luxe... Heureusement, parce que je ne nous voyais pas trop passer la nuit dehors avec le vent qu'il y a. C'est assez drôle, on est comme des "clodos" par terre à côté des gens qui prennent leur repas au resto avant de filer dans leur cabine privée... Mais bon on est loin d'être les seuls, petit à petit c'est un vrai squat qui se forme. On trouve bizarre que personne ne nous vire, parce que ça le fait moyen. Enfin, ça ne nous empêche pas de dormir sur nos deux oreilles. En même temps, on est tellement morts qu'on dormirait n'importe où ! Après 2 semaines, la fatigue commence à se faire sentir, mais on a encore de la ressource.
Le lendemain matin, l'arrivée sur les falaises volcaniques de Santorin est spectaculaire.
La particularité géologique de Santorin, riche de son volcan la distingue des autres Cyclades. Ajouter à cela le charme unique de ses petits villages aux maisons éblouissantes de blancheur qui contraste avec le bleu profond de la mer Egée et vous obtenez un haut lieu du tourisme méditerranéen. Voilà, de quoi on avait peur en choisissant "le must" des cyclades : la foule ! Finalement, nous serons agréablement surpris.
A noter quand même que les premières minutes qui suivent le débarquement ne nous laisse pas présager d'un agréable séjour...
Merci l'accueil !
Y'en a partout, de tout les côtés ! On ne peut pas faire un pas sans que les gars nous sautent dessus en gueulant dans nos oreilles ROOM! ROOM! ROOM! Sérieux, on dirait des sauvages. On commence à regretter notre choix et à se dire que ça va être l'enfer. On sait bien que le tourisme représente la principale ressource pour les 12000 habitants de l'île, mais c'est pas une raison ! Si encore ils le faisaient poliment. Mais là on a l'impression d'être des portefeuilles ambulants que tout le monde s'arrache. On dit non à l'un et y'en a 10 qui rappliquent. Ils se tirent tous dans les pattes ! Et puis, celui à qui on a dit non au début revient comme si de rien n'était. Il ne nous reconnait même pas. En plus, nous on s'en fout, on a repéré un camping qui nous ira très bien. Au moins c'est sûr que ceux qui n'ont pas réservé à l'avance n'ont pas de soucis à se faire.
On s'échappe vite de cette cacophonie et chopons un bus qui nous amène dans la ville principale, Thira. Là, on prend 2 minutes pour monter notre tente et partons vite prendre en bateau qui nous emmènera en excursion pour la journée. Au programme en image, excursion sur la partie immergée du cratère, baignades dans les sources chaudes du volcan et visites des villages perchés en haut des falaises.
On descend en courant jusqu'au petit port de Thira pour prendre notre 2ème bateau de la journée.
Le pied, on est tout seul (ou presque) !
A l'approche du volcan, on nous laisse 2 heures pour nous balader dessus.
Néa Kameni, l'une des 2 îles au coeur du volcan
Vue sur Paléa Kameni, la 2ème île
On se baigne ici : entre les courants d'eau froide (enfin, à la température de la mer) et ceux provenant des sources chaudes.
Excellent, sauf que ça pue l'oeuf pourri ! Soufre oblige...
On n'est pas prêt de l'oublier ! D'ailleurs, même la chaîne de Pierrick s'en souvient !
On quitte notre petit coin de paradis pour en trouver un autre.
On nous amène sur une petite île, où tout le monde se précipite au resto du coin. Ben c'est vrai qu'il commence à faire faim. Tant pis pour le restau, vu le peu de temps qu'on nous laisse on préfère partir visiter le petit village de Thirassia.
Enfin, nous les voyons ces maisons blanches et bleues qui sont le symbole de la Grèce. Sauf, qu'en fait on les trouve que sur les Cyclades. Elles ne sont donc pas du tout représentatives de la Grèce continentale.
Y'a pas un chat dans ce bled. Fais tellement chaud qu'ils doivent tous rester au frais dans leur maison en train de roupiller.
On redescend sans trop tarder juste pour pouvoir piquer une tête dans l'eau turquoise.
En chemin, on trouve un murier et on se régale. La preuve :
Par contre, ça laisse des traces ! Parait qu'on voit qui en a mangé le plus ?! ah bon ?!
Petit bain qui a failli nous faire louper le bateau...
On repart donc en direction d'un autre village, Oia, duquel nous rentrerons en bus jusqu'au camping.
Le village d'Oia avec ses maisons blanches. De loin, on pourrait le confondre avec de la neige.
C'est bien beau tout ça, mais il faut y arriver au petit village. La montée est sacrément dure d'autant plus avec la chaleur écrasante et la soif. Ça y est, on a épuisé toutes nos bouteilles.
On se refuse de faire comme tout le monde est de prendre des mules. Attend, on n'est pas des flemmards nous !!!
Plus haut toujours plus haut !
Et en haut, les paysages de cartes postales. J'pensais que c'était du bluff moi tout ça. Et pourtant ça existe, si, si en vrai de vrai.
Des bougainvilliers de la mort qui tue !
Une petite précision, nos photos ne sont bien sûr pas retouchées. Vu la couleur, on peut comprendre qu'on se pose la question.
Recherche de l'ombre désespérément...
Un bref passage au camping pour un petit bain et une bonne pastèque
Rien à voir, mais lui il est trop chou ! Le volcan
Couché de soleil sur la Caldeira. Divin...
Totalement, absorbés par la magie du moment, on est incapable de se souvenir de ce qu'on a fait pendant la journée. Sans parler de la Slovénie, Croatie, et de tout le reste qui nous semble bien loin. Après plus de 20 jours, notre cerveau commence à saturer. Trop plein de souvenirs...
Vue de nuit et de jour de Thira
La fameuse Red Beach de Santorini
L'attaque du Marsupilami sur le sable rouge. Avec mon maillot, j'crois qu'il m'a confondu avec une de ses copines !!!
Tiens une petite photo de nous deux. On se fait 2 copines, des p'tites vieilles italiennes qui veulent absolument nous prendre en photos.
Pur coin de paradis à la hauteur de sa réputation, nous quittons Santorin à regret. L'île nous a littéralement transportés et fascinés.
Heureusement, il nous reste encore une semaine pour sillonner le Péloponnèse et visiter Venise avant de revenir à la dure réalité du quotidien. On en est si loin...
Bye bye Belissima Santorini....