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Str & Pericou
27 mai 2010

Récupération de Venturette à Cartagena

Ca y est nous y sommes ! En Amérique du Sud…

Dimanche 14 mars, 10h, nous posons les pieds en Colombie ! 1er constat : merde alors, il fait toujours aussi affreusement chaud. Pas grave on y est ! YOUPI !!!

Colon_aeroport_036

Le vol s’est bien passé malgré une petite appréhension pour moi en voyant la taille de l’avion : 30 places pas plus, pas de propulseurs mais 2 hélices… Heureusement, il n’y a que 2 heures de vol.

Colon_aeroport_035

On récupère nos bagages et passons à l’immigration pour obtenir notre « visa ». Nous avons 60 jours dans le pays. Puis, on saute dans un minibus qui nous amènera vers le quartier touristique de Cartagena où cette fois ci nous espérons bien trouver une chambre.

On commence nos recherches avec l’idée de partager une chambre à 4 pour réduire les frais et ne pas être pour autant en dortoir ce qui ne nous garantit pas la meilleure sécurité pour nos affaires. Mais voilà pas si évident de se mettre d’accord sur l’hôtel. Les attentes sont pas forcément identiques des 2 côtés, le budget non plus… Mais bon on comprend tout ça et on insiste pour poursuivre les recherches et trouver finalement celui qui convient à tout le monde. Hôtel Marlin dans quartier Getsemani : chambre de 4 avec SDB et clim, cuisine collective, petit dej inclus, net… pour un prix très raisonnable ! On prend ! La fin de la journée passe vite : course, net et dodo.

Le lendemain, nous nous détendons un peu avec un bon petit déj tout prêt. Mais nos priorités nous rattrapent nous devons de nouveau contacter Seaboard et envoyer d’autres mails pour préparer la récupération des voitures. Et puis, devinez qui est ce qui si colle bien sur, c’est nous. En même temps, on parle espagnol- un peu. C’est sur on aurait préféré passer du temps sur msn ou autres, enfin… Nous nous autorisons quand même un petit tour dans Cartagena. Splendide mais un peu surfait. Idem pour le lendemain dans une ambiance peu folichonne.

Mercredi 17 mars, nous passons de nouveau à l’action. Accrochez vous bien, c’est PARTI…

1. Se rendre à Seaboard. 20 minutes de taxi depuis Getsemani. Quand on est seul, c’est moins cher et plus rapide de prendre une moto taxi. Y récupérer le bill of landing.

2. Se rendre à la Dian (Aduana), Division de Comercio Exterior, pour faire éditer le document d'Importacion Temporal de Vehiculo. Il faut donner une copie des Passeport, Tampon d'immigration en Colombie, Carte Grise, Bill Of Landing et, pour les véhicules français, de préférence un document d'entrée ou sortie du Panama pour traduire cette Carte Grise Française incompréhensible. Qu’est ce qu’il ne faut pas oublier de faire à ce moment la ? Bien VERIFIER toutes les données du document pour éviter des allers-retours. Notre VIN comme d’hab était mal écris. C’est sur, c’est compliqué de recopier un numéro.

On y arrive à 10h du mat’. On y retrouve une nouvelle fois Dan, Vincent et Marilyne, arrivés une heure après nous, ils repartiront avec leurs voitures dans la soirée sans inspection et avec des frais de moitié plus faible que nous. GRRRR !!!!

On nous fait patienter jusqu’à 14h, pour s’entendre dire que notre voiture n’étant pas encore arrivée au port, on ne peut donc rien faire. Puis si finalement, on ne sait pas pourquoi, on arrive quand même à se faire affecter un inspecteur. L’inspection semble même avoir été faite ?! Ah bon, on croyait que la voiture était encore sur le bateau… Il faudra revenir demain matin pour retirer le Permis d’importation.

3. Jeudi 18 mars, nous consultons nos mails avant de filer à la DIAN. Vincent et Dan ont récupéré leurs voitures et nous donnent gentiment des bonnes infos à savoir :

            - qu’il faut des chaussures fermées(pas de tongs…) pour entrée dans le port. Pas de problème pour nous, on a retenu la leçon à Panama avec les histoires de pantalon et de chaussures, on a pris soin de les prendre avec nous.

            - qu’il faut une attestation qui montre que nous avons une assurance santé pour entrer dans le port. Nous n’en n’aurons pas besoin finalement.

- et enfin qu’il faut tout un tas de photocopies des pièces importantes.

Pas de temps à perdre, nous nous séparons pendant que Bruno part s’acheter ses tennis. C’est pas qu’on n’est pas bien à Cartagena mais le plus tôt on reprend notre voyage, mieux c’est. Ca fait 3 semaines qu’on est bloqué, y’en a marre.

8h30, nous sommes à la Dian. 9h Bruno et Véronique nous y rejoignent. On retire le permis sans problème

4- On retourne en faire des photocopies chez le marchand à l’entrée du complexe.

5- Avec tous les documents que vous avez en main (mieux vaut trop que pas assez), aller au port. Suivre les directives des agents pour récupérer le papier de sortie du véhicule. Soyez patient, très patient.

6- Passer à la banque et ne touchez pas 20 000 francs, mais affranchissez vous des frais d’inspection (variable, on a payé 40$) et les taxes portuaires (56$). Impossible de savoir comment tout ça est déterminé .Dépend du port, de la compagnie, de la voiture… et surement aussi de la tête du client et de l’humeur du jour…

7- Retourner au 1er bureau pour montrer qu’on a bien payé.

8- Aller aux centres des opérations pour savoir où est la voiture. Un port c’est grand, et trouvez son container, c’est un bon comme trouver une aiguille dans une botte de foin.

Colon_aeroport_008

12- Suivre un gars qui t’amène au container et enlève le calage. Le container était sensé resté fermé jusqu’à notre arrivée… sensé.

13- Faire l’état des lieux de sortie

14. Hurlez !!! Criez !!! Sautez !!! Courez !!! Roulez !!! Et barrez vous aussi loin que possible… Tout cela est derrière vous !

Ah oui, détail important : l’assurance ! Personne ne nous en parle, mais elle est obligatoire.

Nous sommes libres enfin !!!!!!!!!

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