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Str & Pericou
21 octobre 2010

Copacabana made in Bolivia !!!!!!!

Après presque 2 mois intenses au Pérou, l’heure est venue de nous attaquer à un autre gros morceau : la Bolivie ! Tous les voyageurs nous en parlent ou plutôt nous en disent tous la même chose : « La Bolivie, c’est trop bien, c’est pas cher ». Certes, la Bolivie est le pays le plus pauvre d’Amérique du Sud (64% de la population en dessous du seuil de pauvreté), mais encore…

2 Nous redoutions le passage de la frontière et surtout la validité de notre permis d’importation. Nous sommes prévenus par d’autres voyageurs que les agents des douanes ne donnent que 30 jours pour le véhicule et qu’il faut ensuite demander une extension à la Paz. Comme quoi les passages et les formalités dépendent de sur qui on tombe. Pour nous, on nous demande combien de temps on désire. On répond, 90 jours. On nous les donne sans problème.

Là où nous serons un peu moins agréablement  surpris, c’est à l’immigration. L’agent refuse de nous donner plus de 30 jours et de même nous renvoie à La Paz pour l’extension. On pleurniche en argumentant qu’on n’a pas l’intention d’aller dans une grosse ville et qu’il nous faut nos 90 jours maintenant, ce à quoi tout français à droit lors de sa 1ere entrée en Bolivie.  Bueno ! On l’obtient.

On change nos Soles du Pérou contre des Bolivianos de Bolivie et nous filons vers Copacabana, non rien à voir avec la plage mythique brésilienne (plutard plutard…). Je parle de cette petite ville  bolivienne au bord du lac Titicaca.

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On se fait bien entuber au 1er péage rencontré sur la route, ainsi qu’au restau. Ca nous apprendra à vouloir manger au restau. En même temps, c’était juste pour gouter la truite du Lac Titicaca. Enfin…

Petite visite de la magnifique église devant laquelle les locaux réunissent leur voiture pour les baptiser en cette période de festivités.

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La place centrale est totalement paralysée par les voitures pouvant venir du Pérou pour recevoir l’eau bénite que le prêtre déverse sur chaque véhicule et tout un tas de décorations plus pimpantes les unes que les autres.

Le lendemain, nous partons pour une journée sur la magnifique Isla Del  Sol. Le trajet en bateau est toujours aussi interminable, on cherche les boliviens en train de pédaler. On refuse de croire que le bateau a un moteur.  La fin est un supplice, le lac s’agite et nous souffrons comme à notre habitude du mal de mer.

Nous passons une journée géniale sur l’Ile. Un sentier permet de la traverser via des petites criques aux eaux turquoises dignes de celles de la Méditerranée et de jolies ruines

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mais aussi d’insupportables postes de péages bien trop fréquents au gout de tout le monde.

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Non, j’crois que la réduc’, ça sera pour une autre fois…

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Nous trainons pas mal sur l’ile, prenant pas mal de photos et ramassant de la mounia, cette plante qui nous fait pensé à du thym et que nous utilisons en infusion. Il est déjà l’heure de reprendre le bateau et de filer vers Sorata où l’Illampu Circuito, trek de 8 jours nous attend.

Sauf que non, Venturette en a décidé autrement. En ce vendredi 13 Aout, (pas besoin que ce soit un vendredi, depuis plusieurs mois, tous les 13 du mois nous avons une galère), donc au menu pour ce mois d’aout, c’est une panne générale de la voiture. C’est bien simple, il ne se passe plus rien quand on tourne la clé dans le démarreur, mais alors plus rien ! Le stress… On pense d’abord à la batterie et partons demander de l’aide à un taxi. Au moins, nous ne sommes pas dans un coin paumé. Ventuertte semble à son aise sur la place centrale de Copacabana, devant le poste de police. Evidemment, on attire les regards : 2 touristes avec une voiture qui ne démarre pas. Les chauffeurs de taxi s’attroupent pour rajouter leur petit grain de sel. Ok, pas de problème, y’en aura peut etre un qui aura une illumination. Effectivement, un fusible, encore ! Ouuuf, juste un fusible. On le trouve et on s’apprête à aller en acheter un nouveau. Sauf qu’il est 8h du soir. On verra ca demain. En attendant un bout de fil fera l’affaire pour nous permettre de démarrer et de se trouver un autre coin dans la ville pour dormir.

Le lendemain, pensant être sorti de l’auberge, nous faisons un tour à la poste pour envoyer notre renouvellement d’assurance voyage. Dommage, y’a pas de timbre, oui oui à la poste. Ah bon ?

Ensuite, impossible de trouver notre fusible. A La Paz, peut être, à 3h de route. Hum, ok.

Enfin,  un de nos pneus ne nous plait pas trop. Depuis plusieurs jours, il se dégonfle continuellement. Nous allons voir un réparateur qui nous trouve un beau petit clou. Il nous répare ça en 2 temps 3 mouvements pour vraiment rien.  On ne le croit pas quand il nous annonce la facture. Et oui, nous sommes en Bolivie.

Avec  un pneu comme neuf, et notre bout de cable sur notre fusible, on reprend donc notre route.

17 Venturette aura droit à sa petite sortie sur le Lac Titicaca via un bac où on se fait encore une fois volés…

Ca ne s’arrête pas là.

Depuis Copacabana, plusieurs heures de route nous séparent de Sorata, décrite par certains comme la ville la plus « cool » du pays. Personnellement, on ne voit pas pourquoi.

Le trajet nous prendra un peu plus de temps que prévu puisque nous avons quelques difficultés à nous réapprovisionner en essence. Impossible de faire le plein à la sortie de Copacabana, le pistolet de la pompe est trop gros et ne rentre pas dans notre réservoir. 68000km à ce jour, et 1ère fois qu’on fait fasse à cette situation. Zen…  Le gars ne semble pas vouloir nous aider plus, un simple entonnoir aurait pourtant fait l’affaire !

Plus loin sur le trajet, les stations sont soit à sec soit ne nous donnerons l’équivalent de même pas 10$. On ne risque pas d’aller bien loin. Nous étions sortis du Pérou avec le réservoir presque vide sachant que le prix du carburant en Bolivie est très bon marché. Et sachant aussi que celui du Pérou est l’un des plus chers parmi tous les pays traversés.

On finira par trouver une station qui acceptera de nous faire le plein. Ouf, nous atteignons Sorata en milieu d’après midi.

Ok, la Bolivie ça commence bien !

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