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Str & Pericou
25 octobre 2010

Un nouveau petit trek pour le fun !

Nous ne ferons finalement qu’un seul trek en Bolivie (on ne va pas tous les faire non plus) et nous choisirons pour cela l’Illampu Circuito. Une fois arrivée à Sorata, nous nous dirigeons directement vers la Casa de Guia pour obtenir des renseignements sur les différents treks. Le guide sur lequel nous tombons est assez sérieux, par contre ne nous aide en rien pour choisir quel trek. Nous tranchons donc pour l’Illampu Circuito qui se fait habituellement en 7 jours. 7 jours c’est long, impossible de partir seul sans une mule pour porter nos vivres. C’est donc Saturnino (un des meilleurs qu’on ait eu, ses coordonnées : 735 15 210/ 765 32 061) qui partira avec nous. Comme lors de l’Ausangate, c’est lui qui cuisinera, mais c’est à nous d’acheter la bouffe ce qui est assez délicat quand ce n’est pas nous qui cuisinons. Enfin, pas trop le temps de trainer, il est déjà 17h, il faut faire les courses et nos sacs avant que la nuit tombe pour être sur le départ demain matin à la 1ère heure.

Pour la ville la plus tranquille du pays, nous avons bien du mal à trouver un coin paisible pour la nuit.

Au réveil, gros moment de stress, Pierrick nous fait une belle poussée de je ne sais pas trop quoi. Grosses plaques rouges sur tout le corps qui démangent. Tiens, ça c’est nouveau. Aucune idée de ce que ça peut être et après hésitations, nous nous décidons à partir quand même. De toute façon, personne ne sera d’une grande aide ici, il faudra bien que ça passe. Pourquoi à chaque fois qu’on se prépare à partir pour plusieurs jours en montagnes, y’a toujours un truc qui cloche.

On retrouve Saturnino, faisons 3 emplettes de dernières minutes et laissons Venturette en gardiennage.

J 1 : D’abord, 40 min de piste infernale en taxi. Pffff, heureusement que nous avons tenu tête à Saturnino cette fois qui voulait qu’on monte avec notre voiture. Venturette n’y serait jamais arrivé.

Puis quasiment 1h d’attente devant sa maison, le temps que celui-ci se prépare. Avec tout ça il est déjà 11h45 quand nous commençons à marcher. Puis au rythme où nous allons, on n’est pas arrivés.

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Et oui, je vous présente Vicky, notre mule qui surchargée (Saturnino s’entête à ne prendre qu’une mule alors qu’on lui avait bien dit qu’on avait un max d’affaires) n’avance pas. Saturnino tire, Pierrick lui pousse les fesses, mais quand y’a rien à faire, y’a rien à faire. Faut attendre. Bon bon bon…

Allez, on va pique niquez pour la peine. L’état de notre petit Pericou ne s’arrange pas. La marche plus la transpi et la chaleur, ne font pas un bon cocktail. Saturnino commence à s’inquiéter quand il voit l’état de son bras qui est totalement boursouflé et rouge, comme si une plaque géante l’avait envahi.

2-3h de marche jusqu’au campement où nous retrouvons un autre randonneur et son guide. Nous avions pourtant demandé s’il n’y avait pas d’autres touristes pour se joindre à eux et partager les frais.

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La soirée pour ce 1er bivouac, qui soit dit en passant est extra, ne sera pas des plus joyeuses. Les fichues plaques de Pierrick ne se calment pas, bien au contraire cela devient de plus en plus insupportable. En même temps, pas grand-chose à faire… Attendre. On ne dort pas beaucoup cette 1ere nuit.

J 2 : Youpi ! Pierrick, le mutant a retrouvé une peau normale !!! Nous pouvons savourer le pouridge à l’avoine-pomme-banane que Saturnino nous a préparé. Rien à redire, excellent chef !

En route vers notre 1er col. Pas si facile, le sentier est particulièrement abrupt. Tout le monde y arrive même Vicky ! En haut, nous faisons connaissance  avec l’autre randonneur, Scott, jeune polytechnicien français et son guide, Guillermo, qui n’est autre que le petit frère du notre.

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Nous marcherons finalement avec eux pendant les 7 jours.

Dès le 2ème jour, nous prenons un peu d’avance sur l’itinéraire et gagnerons ainsi un jour au final.

Maintenant, que Pierrick est revenu à l’état normal nous apprécions réellement les journées de marche mais aussi les longues aprems au soleil aux campements. Nous gagnons une bonne heure de soleil sur le Pérou et les températures sont beaucoup plus clémentes.

J3 : Nous avons campé au pied du col, si bien que nous y sommes en moins d’1h. Nous descendons ensuite une vallée suivant le cours d’une rivière aux eaux glaciaires.

Avant de traverser le prochain village, nous faisons un petit briefing et nous séparons afin d’éviter de payer des frais de passage.

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Opération réussie : nous passons sans qu’on ne nous demande quoi que ce soit et Vicky se trouve un amoureux par-dessus le marché. Pauvre âne épris d’une si belle mule, il n’a aucune chance…

La soirée très brumeuse passe vite.

J 4 : encore une fois, nous nous sommes arrêtés juste avant un col, que nous atteignons en 40 min. Nous progressons toujours dans une vallée aux eaux laiteuses où les lamas broutent en toute liberté.

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Parfait pour le pique nique. Les frères nous annoncent que nous allons passer un 2nd col puisque nous n’avons pas l’air très fatigués.

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Ok, ca sera toujours ca de moins à faire demain. Nous atteignons les 5000m du col progressivement.

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Vicky va beaucoup mieux, les vivres diminuent. Par contre, Guillermo, qui est non seulement guide et cuisinier mais surtout porteur semble fatiguer. Comme on le comprend, en chaussures de ville et pantalon de costard avec un sac de 20kg sur le dos !

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16 En haut, il n’est pas au bout de ses peines et nous non plus d’ailleurs. Plus de 2h de descente avant de rejoindre le campement ultra venteux. On taquine nos guides. Quoi, on a marché tout ca pour arriver ici dans le vent et le froid ?! Les pauvres, eux qui vont devoir cuisiner dans ces conditions. Pas de tente de cuisine pour ce trek. Comme chaque soir, nous donnons bien sur un coup de main pour la préparation des traditionnelles pâtes à la tomate, petits légumes et thon. Et oui, en  pleine montagne, on équeute les haricots, émince les oignons, détaille le poivron… et ça nous plait !

J 5 : Avec la journée précédente, surement l’une des plus belles. Après un petit déjeuner de roi, quoique nous n’avons même pas droit au thé servi dans la tente au réveil comme lors du Salkantai trek… Non, je rigole, cela ne nous manque pas du tout. Cela nous mettait plus mal à l’aise qu’autre chose.

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Nous allons donc évoluer dans un paysage lunaire entre lagunes aux couleurs hallucinantes, sources d’eau chaude et flancs sablonneux que nous nous amusons à dévaler à toute berzingue en glissade sous les yeux ahuris de Saturnino qui se fait bien trop de soucis pour nous.

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17 Vicky quant à elle a de nouveau ses humeurs et caracole en tête à plusieurs centaines de mètres. Tant qu’on la retrouve pour l’heure du pop-corn que nous mériterons bien après 2 nouveaux cols.

Le sentier se perd et nous devons marcher en pleine pampa pour rejoindre le camp où nous profiterons du soleil jusqu’à son dernier rayon.

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Ce que nous aimons dans ce trek, c’est que nous sommes tout seul. A part Scott avec qui nous marchons, nous ne croiserons strictement personne.

29J6 : Longue, longue journée aujourd’hui. Dis donc ce trek n’est pas pour tout le monde. On le trouve pas mal fatigant. 2h de descente pour rejoindre un village où nous devons nous arrêter pour refaire le plein de nourriture après 5 jours de marche. Puis 1h30 de plat et la pause repas. Et enfin, le plus dur pour la fin de journée : 3h de montée bien à pique, bam !

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Très vite, les jambes accusent un dénivelé impressionnant mais on tient bon. On refuse même des pauses que les frères s’octroient, Guillermo semble vraiment en baver. On veut bien qu’il mette son sac sur Vicky, de toute façon, elle n’est jamais contente. Nous, nous n’avons qu’une hâte, arriver.

Nous arrivons dans les nuages à la laguna Chilata où nous allons passer 2 nuits.  Nous nous mettons d’accord avec Saturnino, pour ne revenir sur Sorata que le surlendemain au matin, plutôt que le lendemain au soir. Nous préférons dormir sous la tente en montagne que dans la voiture en pleine ville.

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J7 : Pas besoin de démonter la tente ce matin, on peut prendre un peu plus notre temps. A 8h30, nous sommes prêts à marcher, pourtant je refuse de bouger. Hors de question de partir sans que « la personne de la sécurité » ne soit là pour surveiller nos tentes, comme convenu quand on a signé. Saturnino nous rassure, il va arriver dans 10 minutes. Ok, têtus dans notre genre, dans ce cas, nous allons attendre pour être surs. On n’est pas à 10 min. Cela ne fait pas son affaire, puisque lui comme nous savons que personne ne viendra pas.

Un peu embarrassé il va trouver le garde du groupe d’à côté, (non nous ne sommes plus seuls, ce dernier jour est un peu particulier, un petit extra que nous rajoutons au trek) pour qu’il surveille nos affaires aussi.

35 Ok, maintenant on peut partir. 3h30 de montée intense dans la rocaille avant de rejoindre la Laguna Glaciaire qui est exceptionnelle : glacier qui se jette dedans et ice berg qui flotte tranquillement.

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J8 : Et voilà déjà l’heure du retour. En 2 heures nous retrouverons la maison de Saturnino.

Difficulté : 4

Note : 4

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Commentaires
P
Chicos ricos! ;)<br /> C'est fini mon spagnol!!! Heheehehe<br /> <br /> Je voyage avec vous à chaque mise à jour au picasa et au blog! Je suis super contente avec vos découvertes et vos rencontres, mais on s'ennuie de vous!!!<br /> <br /> On est allés au poubelle du patins louer nos skys cross country (sky alpin sera pour le prochaine année... il faut encore convaincreBoto qu'il ne cassera pas le bras...) et je suis contente de partager avec vous qu'on profitera plus cet hiver!<br /> <br /> L'année passée avec les raquettes on a beaucoup profité et cette année on aura les 2!!! Double divertissement!!! Et tout cela parce que vous nous donnez le goût d'y profiter le plus la vie! <br /> <br /> Merci!!!!<br /> Paulinha.
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