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Str & Pericou
1 novembre 2011

Descente du littoral brésilien : les 19 premières plages du Nord au Sud

Lundi 7 février, on continue la grande descente. Une matinée de route récompensée par une nouvelle belle plage, la Praia Lagoinha. Nous la contemplons d’abord de haut depuis la route en corniche. On décide alors d’aller voir ça de plus prés et passons un bon moment dans l’eau chacun notre tour à lutter contre ce maudit courant. 

Praia Lagoinha 006

Praia Lagoinha 027

On ne s’attarde pas, et allons passer la soirée sur une nouvelle plage, Praia Taiba radicalement différente mais toujours aussi accueillante, du moins pour la journée.

Praia Taiba 017

Quand la nuit tombe vers 17h30, c’est une autre affaire. On préfère alors reprendre la route et retrouver la nationale sur laquelle on devrait trouver une station pour la nuit. On finit par trouver même si la station est fermée mais l’agent de sécurité nous autorise à y rester. Une bonne douche bien fraîche et une belle salade de fruits exotiques (banane, ananas, fruits de la passion, mangue et goyave :P) tout aussi fraiche, quoi de mieux pour conclure cette journée.

Le lendemain, on prend les mêmes et on recommence.  On se réveille aux aurores avec le soleil, on roule et on se déniche de nouveau une splendide plage, Praia Cumbuco. On se noie dans les vagues, je tente un footing aux premières heures avant que le chaleur ne monte et surtout on lézarde bien à l’ombre.

Cumbuco 020

Cumbuco 025

Comme la veille, on termine la journée par une 2ème plage où de jeunes surfeurs affrontent de superbes vagues.  Pour faire original, on passe de nouveau la nuit dans un posto  (on ne peut plus se passer de notre douche quotidienne) et pendant que Pierrick s’occupe de la rotation de nos pneus, je nous prépare une bonne salade de riz.

Rebelotte le lendemain, cette fois-ci nous partons en direction de la plage de Morro Branco qui a la particularité d’être bordée de falaises rougeoyantes. Les formations rocheuses dessinent de petits canyons dans lesquels nous prenons plaisir à déambuler.

Morro Branco 004

Nous prenons ensuite de la hauteur d’où le contraste du rouge de la pierre avec le turquoise de la mer est éblouissant.

Morro Branco 017

Morro Branco 037De là haut, on observe amusés les dizaines de buggys qui conduisent les touristes à ces cayons alors qu’ils sont accessibles en 5 min à pied. On longe un peu les falaises pour profiter du panorama avant de redescendre faire un plouf. On entame une jolie marche sur le sable qui aurait pu être encore plus agréable si on ne se faisait pas klaxonner toutes les min par les buggys. Enfin, c’est comme ça au nord du Brésil, la plage est réservée aux voitures. On atteint des mini cascades d’eaux douces et en profitant pour se rincer. Sait on jamais peut être ne trouverons nous pas de douche ce soir. On pique nique sous la voile d’un de ces typiques bateaux du pays, les Saveiros.

Morro Branco 045

La route vers Caixaba nous prend pas mal de temps si bien qu’on n’y arrive que pour la soirée. A peine le temps de faire une promenade sur les passerelles et d’échanger quelques romans dans une auberge de jeunesse qu’il nous faut de nouveau penser à là où on va pouvoir passer la nuit.

Canoa Quebrada_Caixaba 001

En route, on se mord les doigts d’avoir laisser passer une station service. Il commence à se faire tard et bien évidemment, on se fait arrêter par les flics. Il fait maintenant nuit, le flic ne comprend rien à notre voyage, les moustiques sont désormais de sortie et se font un malin plaisir de nous dévorer et pour combler le tout des chiens tout pouilleux nous assaillent. Après plus d’1/2h avec le flic, on finit par repartir. On poussera finalement jusqu’à Icapui. Mais même dans la ville pas évident de trouver où dormir. Finalement, un agent de sécu nous accueille de nouveau dans sa station et nous offre une douche. Quand on se réveille au milieu de la nuit, tout est éteint et on ne voit plus personne. On part faire une ronde mais si, notre garde du corps est bien là, dans un coin, en train de tisser un beau hamac !

Depuis Incapui, nous rejoignons la Praia Redonda que nous ne sommes pas prêt d’oublier.

Icapui_Praia redonda 002

Icapui_Praia redonda 004

Nous y dégustons une langouste de plus de 1kg  pour quasiment rien accompagnée du traditionnel farofa (farine de manioc) et d’ 1l de bière !

Icapui_Praia redonda 025On manque d'ailleurs de faire pleurer le serveur. Mais bon, c'est de sa faute aussi. C'est lui qui nous ressort l’histoire du 3-0.  Tellement déçu, tant d'années plus tard : qu’il se rassure, ça n’arrivera plus !

Canoa Quebrada_Caixaba 012En route vers Mossoro, on refait le plein d’eau dans une station et on passe alors une bonne partie de l’aprem dans un centre commercial à tenter de sauvegarder nos photos et envoyer quelques nouvelles. Mais devant autant de lenteur, et sans prise de courant, on abandonne. On tombe alors sur un posto de fou : c’est un véritable camping ! A vue de nez une petite centaine de camions : les chauffeurs se trimballent en direction des douches avec la serviettre sur l’épaule ou installent leur hamac à l’arrière du camion. On se fait notre place et profitons d’une bonne douche. Enfin surtout moi, parce que chez les hommes la queue est monstrueuse.

Vous avez compris maintenant, on va de plages en plages ! Donc pour aujourd'hui, une petite nouvelle accessible que par bateau. On rejoint l'embarcadère via une très belle route qui nous fait traverser des champs de pétrole et longer une côte rougeoyante et une mer turquoise. On se paume un peu, mais in transexuel nous renvoit vers le bon chemin. Une fois sur la péninsule de Galinho, nous avons la plage pour nous, il n'y a pas foule dans ce petit village coloré de pêcheurs. L'eau y est toujours aussi belle bien qu'un peu vaseuse tout de même. Une jolie marche vers le phare et nous reprenons le bateau et la route vers Natal.

Galinho 012

Nouvelle nuit, nouvelle station, nouvelle douche. Si ça continue notre budget savon va dépasser celui en essence !

On s'arrête alors à Genipabu à quelques kilomètres de Natal.

Genipabu 010

Nous y sommes acceuillis par des hordes de buggys qui se jettent sur nous pour nous embarquer pour une petite excursion. On se laisse convaincre à condition de partager le véhicule avec 2 autres touristes. Un gars nous promet de nous trouver nos compagnons en 2 temps 3 mouvements. Nous lui faisons confiance, à tord. 2h plus tard nous attendons toujours alors que nous le découvrons gentiment appuyé au bar... Pendant ce temps, on tue le temps à la plage, espérant qu'il vienne nous chercher. En vain, on perd patience et quittons les lieux sans rien demander. C'est alors qu'on vient nous réclamer du fric pour le parking. Faut pas pousser le bouchon non plus. On refuse de payer expliquant que si nous nous sommes garer c'est uniquement parce que le gars du buggy (cousin de celle qui gère le parking) nous a promis une excursion. Ca se gâte : la gérante du parking s'en fout et ne veut rien entendre. On lui explique que le buggyman se fera un plaisir de payer le parking à notre place, encore faudrait il qu'il ait assez de couilles pour venir se montrer. S'en suit toute une suite de propos assez véhéments en portugais. On ne comprend pas tout ce que la vieille nous dit, elle non plus d'ailleurs ne semble pas trop saisir notre portugespagnol. En tout cas, son fils lui a bien compris qu'on ne paiera pas et essaye de raisonner sa mère qui n'en démors pas et va même jusqu'à me mettre son poing dans la gueule ! Ca, ça clou le bec à tout le monde sauf à moi bien sur qui prends la sextagenaires à la gorge et l'étale au sol .... Noooooooooon, je rigole bien sur. Pierrick est dans une furie furieuse alors que je reste sonnée, non pas par la violence du coup (c'est une p'tite vieille), mais par le geste. Je me remet de mes émotions et rejoint Pierrick qui hurle comme un putois sur toute la famille. Entre temps la vieille, semblant incontrolable, a été enfermée par son fils derrière une grille pour contenir cet accés de violence. Si, si, je vous jure ! Le jeune un peu plus réfléchit se confond en excuse devant le comportement de sa mère alors que Pierrick les menace d'aller faire un tour au commissariat tout ensemble. Evidemment, devant un tel bordel, un attroupement s'est formé, et étonamment les locaux vont prendre notre parti et m'encourage même à lui en foutre une. Devinez qui voilà maintenant... les flics juste de passage, la tension s'appaise et on peut reprendre notre route totalement déconcertés d'en être arrivés là !

On va passer nos nerfs dans un carrefour. On reste un moment dans la food-court s'acharnant sur la mauvaise connexion internet tandis que les locaux sirotent leur géante girafe de bière avec un méga système de tube rafraichissant. Les Brésiliens et leur bière fraiche, toute une histoire ! A 19h, alors que "DJ Abdel" arrive au platine de ces modestes fast food pour une soirée de folie (ou pas), on préfère laisser la place. On galère dans Natal pour trouver notre chemin. Comme d'hab au Brésil, tout est très bien indiqué jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien... Une station très moyenne mettra fin à cette journée décidément foirée.

Au réveil, il fait déjà très chaud même si ça n'a rien à voir avec les chaleurs connues en Amérique Centrale. On va se rafraichir sur la plage de Pirangi Do Norte, mais le ciel se gate, et c'est dans Venturette sous une pluie tonitruante que nous pique-niquerons.

Praia Pirangi 015

Notre prochaine destination est Praia Pipa, mais le temps nous fait douter. De peur de ne pas trouver où dormir en sécurité autre que dans la ville, nous poursuivons la route. Nous arrivons dans ce village balnéaire bien touristique dans la soirée toujours sous la pluie. On tente une brève sortie et trouvons un coin vraiment sympa en pleine nature où dormir.

Lundi 14 février, pas de grasses mat' d'amoureux mais un réveil à 5h30 ! Le soleil est déja levé et il ne faut pas traîner si nous voulons atteindre la Bahia dos Dolphinos accessible qu'à marée basse. Il parait qu'on peut y nager avec des dauphins. Sceptiques, on va quand même tenter notre chance. 6h du mat', 1er bain... mouai pas l'ombre d'un dauphin. Ce n'est qu'en ressortant de l'eau, qu'on les aperçoit ! Ils sont bien au rendez-vous !!! Ni une ni deux, on retourne à l'eau, et malgré les méchantes vagues on s'éloigne un peu de la côte pour mieux les voir. Ca fonctionne, les dauphins petits à petits se rapprochent. Incroyable !!! Ils nagent, pèchent, sautent "autour" de nous. Bien sur, on ne peut pas les toucher, on n'est pas à Sea World ! Mais les plus proches sont à 5 mètres tout au plus. Sea World, non, mais pourtant pas si loin, quand on les voit enchaînés les sauts et vrilles dans les vagues. Quel beau cadeau pour cette Saint Valentin 2011 ! 

Après plus de 4h sur cette baie, on préfère repartir avant d'être bloqué pour la journée. La Plage de l'amour nous attend pour une jolie marche entrecoupée de bains. On monte en haut de falaises d'où la vue est exceptionnelle.

Praia Pipa 048

Praia Pipa 071

Praia Pipa 081

Pour bien conclure la journée, on s'ouvre une bouteille de Padre Cicero. Mais la fête va être troublée : en plein repas, alors que la nuit est déjà tombée une voiture s'approche. Etrangement, elle semble faire comme un signal avec une lumière hyperpuissante. On pense à un dealer qui cherche son client. Au bout de plusieurs minutes, des gars finissent par sortir. On n'y voit strictement rien mais on entend des voix qui semblent nous demander de sortir du véhicule. Déjà bien enfermés, on n'a pas trop l'intention de descendre. On pense alors bien-sûr à la police, mais la voiture n'est pas balisée et ils ne se sont pas identifiés. C'est bien elle. On leur laisse entendre que leur méthode d'approche n'est pas très rassurante. Il est a peine 18h30 (ben oui on mange très tot, tellement le soleil se couche tôt) et il faut quitter les lieux. On ira alors passer la nuit sur un parking surveillé.

Le lendemain, on ne résiste pas et on retourne nager avec les dauphins. Ben oui, ça ne nous arrive pas tous les jours, à nous pauvres français. On reprend ensuite la route vers Joao Pessoa avec une station comme terre d'acceuil pour la nuit, encore ce qui fonctionne le mieux.

De la route toujours de la route... depuis notre entrée au Brésil, on roule quand même beaucoup plus que dans les autres pays. Au moins, on voit du pays, mais on se dit qu'il faudrait 1 an voir 2 pour vraiment visiter dignement le pays. En tout cas, on ne peut s'empêcher de comparer le Brésil au Mexique : les infrastructures, la taille du pays, cette végétation luxuriante, les plages et le niveau de développment, autant de détails qui nous rappellent notre séjour au pays des Mariachis.

Praia Coqueirinhos 006On coupe souvent la route par des arrêts courses. Rien de mieux que des kilos de noix de cajou pour tuer le temps. Aujourd'hui nous atteignons le point le plus à l'est des Amériques... Ca vous fait une belle jambe, hein ?!

Nous ne serons qu'en fin d'aprem à Praia Coqueirinhos.

Praia Coqueirinhos 083

Praia Coqueirinhos 077

Dommage nous qui avions investi dans un beau parasol, le soleil est quasiment couché à 16h30. Je laisse Pierrick à ses lectures et part pour un agréable footing suivi de plusieurs longueurs. On se trouve même un coin dans la cambrousse pour la nuit qui nous permettra de profiter de cette superbe plage le lendemain.

7h pétantes, nous sommes déja sur le sable profitant des seuls rayons de soleil de la journée que notre peau de blanc bec supporte. On alterne marche et bain chacun notre tour et alors que Pierrick s'attaque au cocos du cocotier qui nous ombrage, je retourne à mes longueurs.

 Praia Coqueirinhos 089Praia Coqueirinhos 100

Praia Coqueirinhos 090

Praia Coqueirinhos 095

Praia Coqueirinhos 102  Praia Coqueirinhos 106

Brave homme, il lui faudra toute l'après-midi pour venir à bout de 3 cocos. Mais quel délice, quel exotisme : mère nature nous gâte au Brésil.

On redort au même endroit. Sur la route, on retrouve les camions à la coupe afro débordants de canne à sucre déjà rencontré au Panama. Pas de plage aujourd'hui, mais la visite de la très colorée Olinda ! Il faut dire qu'on tombe bien, la ville se prépare pour le carnaval et les décorations sont déjà en place.

Olinda 006

Olinda 027

On se laisse alors tenter et goûtons au tapioca sous forme de galette au fromage et à la coco.

Olinda 039 Olinda 040

Tout proche se trouve Recife, une nouvelle grosse métropole dont la circulation va nous donner du fil à retordre. Totalement bloqués dans les bouchons, on abandonne et passons la nuit dans une station au coeur de la ville. Le lendemain, on évite volontairement  les plages. Et oui, des réquins (les méchants ceux prêts à te bouffer tout cru) trainent dans le coin parait-il... Nous préférons la jolie plage de Calhetas où nous allons faire une rencontre que nous ne sommes pas prêts d'oublier.

Praia Calhetas 019

Nous arrivons sur cette petite crique aux eaux vertes et bien calmes (pour une fois) vers 8h. On déplore toujours la présence de ces restaux de plage qui altèrent un peu la beauté du site. C'est alors que Pierrick fait connaissance avec Francisco, un sociologue Jésuite d'une soixante d'année parlant français. De fil en aiguilles, on rejoint sa table où il déguste crabe et bière avec son jeune employé, Orlando 16 ans. Un jeune issu d'un milieu défavorisé qu'il emploie pour entretenir sa propriété et à qui il enseigne le portugais. Bon, soit...  Francisco habite dans un petit village à l'intérieur des terres et prétend avoir une petite propriété avec manguiers et avocatiers. Conscient des conditions dans lesquelles on vit dans le cadre de notre voyage, il nous invite à y rester quelques jours et se propose de nous faire visiter le coin. Nous qui disions que nous avions justement du mal à rencontrer des locaux, nous voyons là une bonne opportunité de découvrir le pays sous un autre angle.

Nous acceptons donc l'invitation et les suivons à plus de heure de route jusqu'à Gloria de Goïta. Nous nous arrêtons dans le village pour manger quelques crevettes. Mais très vite, l'ambiance et la fréquentation du "bistrot" éveille en nous quelques doutes (enfin surtout en moi parce que Pierrick a des doutes depuis le départ). Quelques minutes plus tard, la situation tourne au cauchemard quand Francisco nous propose tout naturellement un "petit amusement sexuel" en compagnie de son jeune employé, d'une prostituée, d'un transexuel de 15 ans  et de lui même bien entendu. On a beau retourné la situation dans tous les sens, on se demande bien à quel moment de la journée on lui a laissé une chance de penser qu'on serait partant pour ce genre de choses. On est scotché, déclinons séchement son offre et prenons nos jambes à notre cou pour fuir le plus loin possible.

Tanpis, je crois qu'on va limiter nos rencontres aux sympathiques pompistes, certes un peu mauvais perdants mais qu'on ne se lasse pas de taquiner avec ce 3-0 ! Au moins, ça alimente chaque conversation. Allez, une bonne nuit dans un posto sous la surveillance d'un garde avec un fusil à pompe et une bonne douche au milieu des camioneurs nous feront digérer nos mésaventures. Ca c'est une valeur sure. C'est bon, on a compris la leçon, on ne suit plus personne. Pas de bol, quand même, la seule et unique fois qu'on nous invite !

Au moins ça nous aura permis de voir un tout petit peu "l'intérieur" du pays. On traverse une région agricole où  l'odeur ambainte trahie la présence de canne à sucre.

Praia Calhetas 033

Evidemment à la sortie d'un petit village paumé on se fait arrété par un flic incapable de déchiffrer notre permis international : le portugais ne faisant pas partie des langues utilisées sur le doc. Ils nous laissent quand même repartir et nous arrivons à Porto Galinhas une nouvelle fois sous la pluie. Pffffffffff, on commence à en avoir raz le bol de la flotte. Bloqués dans la voiture, on attend que ça passe et ce n'est que quelques heures après que nous pourrons tenter une sortie. Juste le temps de faire une heure de footing que ça recommence. On bat repli dans une station et s'attaquons à ces ignobles moustiques à coup de raquette de tennis électriques. Ceux qui connaissent savent à quel point ça peut etre jouissif. Ahhhhhhhhh ahhhhh !!!

6h40 le lendemain, le ciel est clair mais ça ne va pas durer. 1h plus tard installés sur le sable, c'est de nouveau la douche. Un cajoutier nous sert d'abris et dès la moindre alcamie nous en profitons pour aller explorer avec masque et tuba, les piscines qui font la renommée de la plage. Effectivement à marée basse, nous pouvons atteindre des beaux petits bassins remplis de jolis poissons.

Porto Galinhas 009

On finit aussi par gouter l'Acai, baie rouge issu d'un palmier que l'on consomme généralement glacée.

Sur la route pour Tamandaré, nous constatons que la région est envahie de fourmies géantes et qu'ici comme en Colombie, les locaux en raffolent ! Chacun arpente les routes pour chasser la bébête, personne n'hésite à squater le bitume au milieu de la voie pour remplir sa bouteille. Dingue, c'est un véritable concours : dès qu'ils en voient une, ils se jettent dessus...

Allez, j'arrête ici pour cette 1ere partie. Déjà 19 plages à notre actif, et notre bronzage n'est pas mal du tout. Qu'en reste t'il aujourd'hui ? Bouhhhhhhh !

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