J 24 : Mystra et Monemvassia 8h du matin, nous
J 24 : Mystra et Monemvassia
8h du matin, nous nous accordons notre bain du lever avec petit-déj sur la plage du camping.
Au programme pour la suite, l'incontournable visite de Mystra (ancienne capitale byzantine), merveilleuse ville fantôme d'origine médiévale située sur un flanc du mont Taygète, dominant la ville nouvelle de Sparte qui elle ne présente aucun intérêt.
Par contre, le parcours est carrément sportif si on le fait dans sa totalité : ville basse, ville haute et le château. C'est vraiment pas une visite pépère. Le terrain est super abrupte, pas d'ombre. Prévoir au moins une demi journée, mais on peut aussi faire chaque partie une par une en déplaçant la voiture à chaque fois. Un peu relou quand même, on préfère se garer tout en haut, faire la visite en descendant et remonter tout d'un trait à la fin. On n'est pas des mémés !
Plutôt conseillé de visiter le site tôt le matin. Pour nous ça ne sera pas possible. On visite en tout début d'aprem, là où il fait le plus chaud !
Mais bon on reste en dessous des 40°C, ça nous convient !
Entrée du site Vue sur la vallée de l'Evrotas
Tout en haut, le château de Franc Guillaume de Villehardouin
Eglises byzantines
Sur la fin, on est limite niveau temps. Obligés de se taper la montée en courant. Le site ferme super tôt, à 15h.
On passe la soirée à Monemvassia. On aurait voulu y être beaucoup plus tôt mais les routes du Péloponnèse sont un peu plus compliquées que prévu.
Véritable curiosité, ce village médiéval se cache derrière un rocher (plutôt gros le rocher quand même) relié à la terre par une digue.
Ce petit village médiéval a un faux air de Mont Saint-Michel. Non sans rire, c'est vrai que comme ça la comparaison peut surprendre. La similitude ne se limite pas au fait que ce soit tous les 2 des ilots. Il faut passer les remparts pour découvrir ses mini ruelles bordées de restau et de chambres d'hôtes, ses belles maisons anciennes, ses escaliers pavés qui nous rappellent notre séjour au Mont Saint-Michel quelque mois plus tôt. Bien évidemment en beaucoup plus calme. On n'a pas la cohue du Mont Saint-Michel. Certes, le coin est réputé et donc touristique, mais finalement pas tant de monde que ça vient jusqu'ici.
Comme agrippé dans la roche, d'en haut le village prend une dimension assez vertigineuse.
Tournant le dos au rocher, ce petit bijou surplombe la mer.
Malheureusement, dans la soirée le village est dans l'ombre... de son rocher.
Nous montons vite à la ville haute totalement abandonnée pour voir le soleil plonger derrière les montagnes du Péloponnèse. La montée et surtout la descente sont un peu périlleuses ! On est trop mal chaussés (en tongs) et on n'arrête pas de trébucher, glisser et de se planter des trucs dans les pieds. On pensait pas marcher pendant autant de temps, quasiment 2h pour une balade commencer à 19h, c'est pas mal !
En haut on retrouve le soleil, et surtout d'énormes toiles d'araignées (je vous laisse imaginer la taille des bêtes) qui coupent notre sentier. Preuve que l'itinéraire n'est pas très fréquenté, ou alors les araignées sont vraiment rapides...
Encore et toujours des églises byzantines.
Vue sur le quartier moderne de Monemvassia situé sur le continent
"Tombé de soleil"
De retour à la voiture, il est temps de se demander où est ce qu’on va pouvoir dormir. 21h passée, il commence à se faire tard pour trouver une chambre d’hôte. Nous avions bien repéré le seul camping du coin recommandé par le Routard qu’on a cherché en vain pendant un petit moment. On pouvait toujours chercher, en fait il n’existe plus. On trouve ça bizarre quand même on a le Routard le plus récent... A croire qu'ils n'actualisent pas leur truc, un peu comme IGN avec leur carte dont la plus récente date de y'a 4 ans, alors qu'y a plein de routes nouvelles depuis. Et puis, ils en inventent aussi des routes... et ça c'est beaucoup moins drôle.
Bref, on a grave la flemme de courir après une chambre... Donc va pour une nouvelle nuit dans la voiture. Reste plus qu'à trouver un coin sympa, à l'abri des regards indiscrets, mais pas trop quand même. On optera pour une plage, ça fera l'affaire ! Sauf que....
Là, c'est quand on a réussi à s'embourber dans 10 cm de sable.
Vois la galère, pas un chat aux alentours, à creuser à quatre pattes comme des ploucs dans le noir à la frontale. Ben, c'est sûr on n'est pas encore prêts pour le Paris-Dakar ! On arrive à s'en sortir tout seul et heureusement parce qu'on se voyait mal aller demander de l'aide. La honte quand même !